Le 1er avril prochain, les étudiants et étudiantes en sciences infirmières invitent la communauté universitaire ainsi que le grand public à participer en grand nombre au photomaton UV de la Société canadienne du cancer à l’Atrium du campus de Rimouski entre 10 h et 15 h.

 C’est au total 12 étudiants du cours Évaluation clinique de l’adulte qui seront présents afin de guider la population uquarienne dans cette expérience hors du commun. En effet, le photomaton UV consiste à prendre une photo du visage qui illustre les dommages causés par le soleil qui peuvent être difficiles de voir à l’œil nu. Les étudiants en sciences infirmières ont été formés pour faire l’analyse des photos. Ils rencontreront chaque participant afin de décrire ce que l’image présente et prodiguer des conseils de saines habitudes à adopter selon les besoins. Ce court échange d’environ cinq minutes permet aux étudiants de mettre en pratique des aspects fondamentaux de leur métier, c’est-à-dire l’évaluation de l’état de santé, la prévention de maladies et la promotion de saines habitudes de vie.

Selon la Société canadienne du cancer, il y a une augmentation de 30 % du cancer de la peau chez les jeunes âgées entre 15 et 24 ans. Comme le souligne Manon Daigle, professeure en sciences infirmières, « ce qui est le plus inquiétant dans ce développement rapide réside dans le fait que la population est encore mal informée des risques du soleil et du bronzage. Selon elle, les gens « ne se méfient pas assez du soleil ». La professeure mentionne également que le bronzage est en réalité une réaction de défense de la peau à la suite d’une attaque des rayons UV. Les cellules de la peau réagissent en produisant plus de mélanine, un pigment qui donne la coloration à la peau. À long terme, les rayons UV modifient l’ADN des cellules de la peau ce qui entraine des conséquences comme le cancer de la peau ou le vieillissement prématuré de cette dernière. Pourtant, 50 % de la population croit qu’une personne paraît mieux bronzée.

Cet outil de prévention dynamique, c’est-à-dire le photomaton UV, permet de constater l’ampleur des dommages sur les cellules causés, en grande partie à cause du soleil. « Généralement associé à une activité passive, le bronzage fait au contraire partie intégrante de notre vie, car chaque exposition au soleil pendant une marche ou toute autre sortie représente une forme de bronzage. Il faut donc adopter des habitudes responsables pour notre peau afin d’éviter qu’elle ne vieillisse prématurément et de l’exposer à des risques de développer un cancer de la peau », indique Claudia-Ève Therriault, étudiante en sciences infirmières.

Ce photomaton UV qui aura lieu le 1er avril prochain permet de promouvoir de saines habitudes de vie pour la peau. Le comité organisateur espère obtenir une portée plus large que cette seule journée de prévention pour que les gens échangent et communiquent entre eux sur les risques du soleil.