Jil Hardy, étudiant dynamique de deuxième année au baccalauréat en génie électrique, montre que la persévérance et la motivation dans les études paient toujours.

Originaire d’Abitibi-Témiscamingue, Jil Hardy n’a pas un parcours scolaire classique : après le secondaire, il intègre un D.E.C en électricité industrielle à Chicoutimi mais au bout d’un an il décide de partir étudier à Gatineau. Cependant, cela ne lui convient pas et il se met à exercer différents métiers. Ces expériences professionnelles lui faisant prendre du recul, M. Hardy réalise qu’il souhaite continuer ses études. Il entreprend donc un D.E.P en électricité qu’il termine en deux ans et retourne à la vie professionnelle qu’il consacre à installer des systèmes électriques. Puis, il complète sa formation en finissant son D.E.C en électronique industrielle à Rouyn-Noranda. « Rendu à cette étape-là dans mes études, j’étais très intéressé à finir mon diplôme et je savais ce que je voulais. Donc, cela a bien été et je me suis rendu compte que je devais aller à l’université après mon D.E.C car il y avait un grand nombre de questions que je me posais et je n’avais pas de réponses. Les professeurs m’encourageaient à aller à l’université alors je me suis investi dans mon travail », précise M. Hardy. Il s’implique alors beaucoup dans la vie étudiante, ce qui lui permet de décompresser. Cela lui a fait réaliser qu’« on peut être à l’école en travaillant dur tout en riant avec ses collègues ».

Une fois son D.E.C obtenu, il choisit d’aller étudier en baccalauréat de génie électrique et l’UQAR s’impose alors à lui comme l’université idéale. « Je suis un gros fan de plein air et le Bas-Saint-Laurent est vraiment loin de chez nous alors je me suis dit : pourquoi ne pas venir étudier dans la région de l’Est-du-Québec que je ne connais pas du tout ! Je voulais voir comment on vit ici », explique-t-il. De plus, la grande accessibilité des professeurs le rassure et lui permet de combler ses lacunes en mathématiques. Grâce au soutien indispensable de ses collègues, ses amis et sa famille, il travaille consciencieusement et s’implique dès le début de son baccalauréat dans la vie étudiante en intégrant le Regroupement Général Étudiant de Génie à Rimouski (RGEGR) dont il est désormais le président. « Cela demande beaucoup de communication, et d’apprendre à apprécier le facteur humain – le mien comme celui de mes collègues – pour les bons et les mauvais côtés. C’est difficile de faire de la mobilisation mais par contre les gens en redonnent tellement que ça en vaut la peine ! », estime M. Hardy. Il préside aussi la délégation des Jeux de génie auxquels les étudiants en génie de l’UQAR vont participer cette année. Et en plus de toutes ces activités qui lui demandent entre 10 et 20 heures de travail bénévole chaque semaine, il pratique l’escalade au sein de Riki Bloc, activité qui lui offre la possibilité de rencontrer des gens dont le parcours est différent du sien.

Pour le futur, Jil Hardy aimerait réussir à faire sa quatrième année de baccalauréat en échange universitaire à l’Institut de génie de l’énergie électrique de l’École Polytechnique de Montréal où il se spécialiserait en électrotechnique (étude du fonctionnement des lignes électriques, des barrages, des transports électriques…). Il souhaiterait aussi exercer un métier dans lequel la communication occuperait une place significative.