Le ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques vient de confier à l’UQAR un projet de recherche majeur sur la vulnérabilité et la résilience de la zone côtière de l’Est-du-Québec aux aléas côtiers dans un contexte de changements climatiques.

Il s’agit d’un projet de recherche d’une valeur de 3,5 M$. « L’Université du Québec à Rimouski a développé une expertise de pointe dans la compréhension et la recherche de solutions durables à l’égard de la vulnérabilité des milieux côtiers face aux aléas qui les affectent. Les travaux réalisés au cours des dernières années par nos chercheuses et nos chercheurs ont permis de développer une vision globale de l’impact des changements climatiques sur nos communautés », indique le recteur Jean-Pierre Ouellet.

L’objectif de ce projet de recherche est de réduire la vulnérabilité des communautés de l’Est-du-Québec et des écosystèmes côtiers à l’érosion côtière. En outre, les travaux de recherche visent à développer des outils pour améliorer la planification, l’aménagement et la protection du territoire côtier ainsi qu’à proposer des solutions d’adaptation aux changements climatiques à court, moyen et long termes aux MRC et aux municipalités.

Le professeur Pascal Bernatchez.Le professeur Pascal Bernatchez.Titulaire de la Chaire de recherche en géoscience côtière, le professeur Pascal Bernatchez dirigera, en collaboration avec le professeur Guillaume Marie, les travaux réalisés dans le cadre de cette recherche. Plus d’une quinzaine de chercheuses et de chercheurs de différentes disciplines de l’UQAR et d’autres universités participeront à ces travaux qui se dérouleront aux quatre coins de l’Est-du-Québec. « Ce projet va permettre de former du personnel hautement qualifié en sciences côtières dans les domaines du génie, de l’environnement, de l’océanographie, de la géographie, de la biologie, de la géomorphologie et des sciences sociales avec une approche interdisciplinaire nécessaire pour répondre à cette problématique complexe », indique le professeur Bernatchez.

Les chercheurs seront ainsi appelés à identifier les meilleures solutions qui tiennent compte non seulement de la dynamique de chaque portion de côte et des changements climatiques, mais aussi des besoins exprimés à l’échelle des municipalités pour bien outiller les décideurs.

Rappelons que la Chaire de recherche en géoscience côtière étudie les aléas côtiers, notamment liés aux risques d’érosion et de submersion, depuis près de dix ans. La chaire dispose d’un réseau de 5400 stations de mesure et d’une cinquantaine de caméras situées à la grandeur de l’Est-du-Québec permettant de suivre l’évolution de l’érosion côtière.

« Ce nouveau mandat du gouvernement du Québec est une belle reconnaissance du travail accompli par l’UQAR dans le domaine des risques naturels. Les retombées de cette recherche seront particulièrement importantes pour la population de l’Est-du-Québec tant sur le plan de la sécurité de nos communautés que socioéconomique et environnemental », conclut le recteur Ouellet.