Un groupe de neuf étudiantes et étudiants de l’UQAR s’est récemment rendu dans le Finistère, en Bretagne, pour y étudier la géomorphologie et les risques naturels sur les littoraux. Une expérience formatrice qui leur a permis de prendre part à un colloque international sur la gestion des risques et de tisser des liens avec des chercheurs français et africains.

C’est dans le cadre de l’Université d’été en géomorphologie et risques naturels des littoraux bretons que ces étudiantes et étudiants à la maîtrise en géographie et au DESS en analyse et prévention des risques naturels ont participé à ce stage outre-mer. « Ce stage leur a permis de se rendre sur le terrain afin de comparer les processus côtiers de la Bretagne et du Québec et de mieux saisir les enjeux quant aux risques côtiers dans un contexte de changements climatiques et les moyens de prévention et de gestion qui existent », explique Guillaume Marie, professeur de géographie des zones côtières.

Au cours des deux semaines de l’université d’été, les étudiantes et les étudiants de l’UQAR ont participé à des ateliers sur le terrain dans le Finistère, une région française reconnue pour la diversité de ses reliefs côtiers et très sujette aux risques d’érosion et d’inondation marine. Ils ont également pris part à une école thématique de trois jours sur la gestion des risques côtiers avec des étudiants, des chercheurs et des gestionnaires de la France et de l’Afrique de l’Ouest ainsi qu’à un colloque international pluridisciplinaire sur la connaissance et la compréhension des risques côtiers.

Étudiant au doctorat en sciences de l'environnement, David Didier souligne que sa participation à cette université d’été lui a permis d’étudier concrètement un phénomène d’actualité planétaire : la littoralisation. « Ce phénomène n'est pas nouveau, mais les problématiques s'accentuent avec les changements climatiques. La participation de plusieurs chercheurs français aux travaux sur le terrain a permis de bien définir ces changements qui frappent des communautés en place depuis plusieurs siècles. » Par ailleurs, le candidat au doctorat en sciences de l’environnement a pu accroître son réseau de contacts dans le domaine de la gestion des risques littoraux.

Le projet original a été soutenu par le Conseil franco-québécois de coopération universitaire. «  Le financement obtenu a permis de mettre en place un réseau d’excellence scientifique et académique franco-québécois en risques côtiers, incluant des praticiens. La tenue de notre université d’été a d’ailleurs permis de renforcer les liens de l’UQAR avec des spécialistes des risques côtiers de la France », indique le professeur Marie. Des spécialistes français sont ainsi venus à Rimouski au printemps dernier.