Mataëlle Onapin est l’une des étudiantes à avoir décidé de troquer l’océan Atlantique contre l’estuaire du fleuve Saint-Laurent. Originaire de Capesterre en Guadeloupe, elle a entamé, l’an dernier, un baccalauréat en chimie de l’environnement et des bioressources à l’Université du Québec à Rimouski.

La nouvelle convention de partenariat entre l’UQAR et le Conseil Régional de la Guadeloupe permet de favoriser la venue d’étudiants guadeloupéens, notamment par le biais de bourses de mobilité. Renouvelables chaque année, ces bourses représentent une aide de 3500 euros, soit environ 4500$ annuellement, pour tout étudiant désirant s’inscrire à l’UQAR.

C’est à l’occasion du Forum des métiers en Guadeloupe que Mataëlle Onapin a découvert la possibilité que lui offrait l’UQAR. « J’ai vu le baccalauréat en chimie de l’environnement et des bioressources et ça me paraissait être un bon programme, ça m’a tout de suite intéressée », souligne l’étudiante.

Elle se ravit d’avoir eu rapidement accès à des travaux pratiques. « Ici, on expérimente directement en laboratoire, et ce, dès la première année ». En plus de différentes sorties organisées par les professeurs, les étudiants peuvent, au cours de leur baccalauréat, faire deux stages se déroulant aux trimestres d’été. Mataëlle est d’ailleurs récemment retournée dans sa contrée natale pour faire un stage en chimie analytique, dans une entreprise guadeloupéenne d’analyse d’eau. « J’avais mon propre projet de stage qui consistait à reprendre la méthode de dosage du phosphore total et j’assistais aussi les techniciens de laboratoire dans les manipulations qu’ils avaient à faire », explique-t-elle.

Dans sa capsule vidéo, Mataëlle invite les étudiants internationaux à faire le saut à l’UQAR. « Les gens ici sont gentils et accueillants, mon intégration a vraiment été facile. C’était mon premier hiver, je n’avais jamais vu la neige! », raconte-t-elle en riant. Semble-t-il que les attraits de l’université dépassent l’appréhension de la rigueur hivernale du Québec.