Passionné de sociologie, Emanuele Lucia, qui vient d'entreprendre sa deuxième année au baccalauréat en développement social à l'UQAR, prend plaisir à étudier la complexité de la société et de ses phénomènes sociaux.

Diplômé du Cégep Marie-Victorin à Montréal, Emanuele voulait se tourner vers des études en sociologie à l'université, et c'est une visite personnalisée de l'UQAR qui l'a conforté dans son choix. « Je voulais sortir de Montréal pour étudier au moins une session à l'extérieur. Je savais quel genre de baccalauréat je voulais faire et je suis venu visiter le campus à Rimouski. Ça a été un peu magique pour moi, avec la ville sur le bord de l'eau, la chaleur que dégage cette petite université. Finalement, j'ai décidé de rester pour tout le bac et je n'ai aucun regret », affirme Emanuele Lucia.

Celui-ci apprécie beaucoup le mélange entre la théorie et l'approche concrète et pratique des phénomènes sociaux. « On nous donne des outils pour regarder et analyser le monde. Les professeurs essaient d'intégrer l'actualité dans les cours, de la relier au contenu. Par exemple, on a assisté et participé au premier Forum sur la justice sociale et les ressources naturelles que l'UQAR organisait en partenariat avec le Cégep de Rimouski et la Congrégation des Sœurs de Notre-Dame du Saint-Rosaire. Pour ma part, j'avais fait des recherches sur le litige qui entourait l'exploration pétrolière de l'entreprise Pétriolia à Gaspé, le printemps dernier. Nous parlons aussi beaucoup des Opérations Dignité dans nos cours, qui ont été, à mon avis, un moteur important de développement régional au Bas-St-Laurent », explique l'étudiant originaire de la métropole.

Plus récemment, il a participé à l'Université rurale québécoise (URQ), qui se tenait en Estrie du 9 au 13 septembre, une expérience qu'il a trouvé très pertinente en raison de la grande variété de thèmes abordés. S'il pense à 1 000 sujets lorsque vient le temps de cibler des champs d'intérêts plus particuliers, Emanuele pense entre autres à l'immigration. « J'aime beaucoup étudier les méthodes d'intégration des immigrants et je m'interroge sur ce qu'est l'intégration en région. J'ai pu travailler avec l'organisme Accueil et Intégration B.S.L en organisant un souper avec des familles immigrantes pour qu'elles partagent leurs expériences », relate Emanuele.

Il envisage aussi la possibilité de participer à un échange avec une autre université pour compléter sa formation. L'UQAR a d'ailleurs conclu un partenariat avec l’Université catholique de l'Ouest d’Angers, où les étudiants ont la possibilité de réaliser une année entière de leurs études en France et ainsi obtenir deux diplômes à la fin de leurs études, l’un québécois et l’autre français. « C'est définitivement quelque chose qui m'intéresse parce que je considère que c'est important de voyager pour les étudiants dans les sciences sociales afin d'être mis dans d'autres contextes sociaux. Je songe aussi à l'Amérique du Sud pour un échange étudiant », dit Emanuele. Il considère que le baccalauréat lui permettra autant de poursuivre des études de 2e cycle en recherche ou d'aller sur le marché du travail, par exemple en tant qu'agent de développement pour des organismes communautaires.

Outre le partenariat avec Angers, l'UQAR a également introduit pour l’automne 2014 une nouvelle bourse d’accueil spécifique au baccalauréat en développement social de 1 000 $. Celle-ci est octroyée aux nouveaux étudiants ayant une cote R égale ou supérieure à 26. Cette bourse peut s’ajouter aux autres bourses d’accueil de l’UQAR selon la cote R (entre 30 et 34), allant de 500 $ à 2 500 $.