La Chaire de recherche du Canada en développement régional et territorial s’intéresse aux nouveaux rapports qui s’élaborent entre l’économie, les territoires et les communautés locales. 

Pour ce faire, les recherches examinent des phénomènes bien actuels comme les dynamiques sociales, souvent conflictuelles, entourant l’implantation et la territorialisation de grands projets d’équipement, et cela, en s’attardant surtout à des régions non métropolitaines. Les travaux remettent en question ainsi des notions au cœur d’enjeux et de débats publics, telles l’acceptabilité sociale, la gouvernance territoriale et la participation citoyenne. Une attention particulière est donnée aux interactions et aux pratiques des acteurs qui orientent les trajectoires de développement, de même qu’aux conséquences de leurs décisions sur la qualité des territoires habités.

Dans le contexte actuel de mondialisation, de modernisation industrielle et d’affirmation de nouvelles demandes sociales (ex. : environnement, paysage, qualité de vie), les travaux visent à mieux comprendre les enjeux et les problèmes auxquels les régions sont confrontées dans l’économie mondialisée du savoir, à améliorer la connaissance des facteurs déterminants des dynamiques de développement et, enfin, à proposer des réflexions critiques pour améliorer les instruments de planification et d’aménagement ainsi que les politiques publiques de développement régional.

Pour atteindre ces objectifs, la nouvelle programmation scientifique est structurée autour de trois axes de recherche complémentaires, visant à comprendre l’articulation des liens entre économie, société et territoire. Ils touchent respectivement :

  1. la construction de ressources et de systèmes productifs;
  2. leur inscription dans les communautés locales
  3. leurs impacts sur la qualité des territoires habités.

Puisant chacun dans des littératures distinctes, l’ambition est de mieux lier, voire intégrer ces champs de connaissances, et cela, grâce à l’examen de mêmes cas. Par exemple, la filière énergétique de l’éolien au Québec sera envisagée tant comme système économique que comme objet de contestations sociales et source d’impacts.