Candidat au doctorat en sciences de l’environnement, Maxime Boivin représentera l’UQAR dans le cadre du concours Ma thèse en 180 secondes tenu lors du 83eCongrès de l’Acfas, du 25 au 29 mai, au campus de Rimouski.
Cette compétition universitaire permet aux étudiants de troisième cycle de présenter au grand public leur thèse de doctorat en termes simples en seulement trois minutes. M. Boivin a remporté le concours interne avec la présentation de son projet de doctorat intitulé « Développement d’un modèle analytique de la dynamique du bois mort dans des rivières semi-alluviales de régions froides ».
Pour le candidat au doctorat en sciences de l’environnement, cette participation au concours national représente un beau défi de vulgarisation. « Je crois que la vulgarisation scientifique est un outil puissant pour transmettre notre passion scientifique au grand public. Je suis passionné par la recherche et elle doit être partagée à un large public et non seulement enfermée dans les universités ou dans les revues scientifiques moins accessibles à la population en générale », estime le chercheur de l’UQAR.
La finale du concours Ma thèse en 180 secondes aura lieu le mercredi 27 mai, de 17 h à 19 h, à l’Amphithéâtre Ernest-Simard (F-210) de l’UQAR. L’événement sera animé par Yanick Villedieu, de l’émission Les Années lumière diffusée sur les ondes de Radio-Canada. Voici la présentation de Cyrena Riley, candidate de l’UQAR en 2014, lors de la finale nationale du concours.
Maxime Boivin réalise son doctorat sous la direction des professeurs Thomas Buffin-Bélanger, de l’UQAR, et Hervé Piégay, de l’École Normale Supérieure de Lyon. Ses travaux sont menés au laboratoire de recherche en géomorphologie et dynamique fluviale de l’UQAR.
« Nous avons développé une méthode d’analyse par bilan ligneux qui consiste à analyser la dynamique du bois mort en rivière depuis 1963 dans la rivière Saint-Jean, en Gaspésie. Avec un bilan ligneux, ce projet a permis d’analyser les volumes de bois produit (érosion), en transit (transporté dans la rivière) et accumulé dans son delta afin d’analyser l’évolution temporelle et spatiale des embâcles dans cette rivière dynamique. Nos recherches portent aussi sur l’évolution historique des cours d’eau et des changements morphologiques qui influencent la dynamique du bois mort », indique M. Boivin.
La rivière Saint-Jean a été retenue comme objet d’étude en raison de son embouchure qui est propice à la formation d’embâcle de bois majeur. « Les embâcles de bois de 3,5 km de long sur la rivière Saint-Jean étaient parmi les plus gros recensés au monde jusqu’en 2015. Il s’agit d’un site d’étude unique pour documenter la formation d’embâcle et pour le développement de bilan ligneux, car aucun bois mort ne pouvait sortir de la rivière. Ces embâcles représentaient une opportunité unique de quantifier et d’appliquer un budget ligneux pour cerner les variables clefs liées à la dynamique du bois en rivière », conclut le candidat au doctorat en sciences de l’environnement.
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