L’étudiante de deuxième année au baccalauréat en chimie de l’environnement et des bioressources, Claudia Deroy, a eu l’occasion d’effectuer un stage d’été à la coopérative laitière Natrel.
C’est chez Agropur Division Natrel d’Amqui que Claudia Deroy a effectué son premier stage dans le cadre de son baccalauréat en chimie de l’environnement et des bioressources. L’étudiante de l’UQAR y a passé quatre mois entre les trimestres universitaires d’hiver et d’automne. « L’une des particularités du programme, c’est qu’il se donne sur deux ans et demi. Nous avons aussi la chance de faire deux stages en milieu de travail durant nos deux étés universitaires », précise Claudia Deroy.
Durant son été chez Natrel, Claudia Deroy a accompli plusieurs tâches qui lui ont permis de mieux comprendre le rôle et l’importance d’un chimiste dans une coopérative de produits laitiers. L’un de ses principaux mandats a été de contrôler la qualité des produits. Par l’analyse de nombreux échantillons, elle s’assurait que les produits n’étaient pas contaminés et qu’ils étaient conformes aux normes en vigueur.
Chaque produit laitier doit, par exemple, contenir un taux précis d’humidité ou de gras. Une variation de ces pourcentages pourrait faire varier la qualité ainsi que la durée de conservation des aliments. Lorsque les résultats des analyses microbiennes se sont révélés trop élevés, Claudia a dû procéder à des tests sur les surfaces de travail afin de détecter la provenance des bactéries et d’éviter ainsi que le problème se reproduise.
En plus des deux stages en milieu de travail, Claudia apprécie l’enseignement offert dans son programme parce qu’il est fortement axé sur la pratique. Dès le premier trimestre de sa formation, elle a pu se rendre sur le fleuve Saint-Laurent pour y récolter des échantillons d’eau que les étudiants ont utilisés tout au long du trimestre pour l’analyse hebdomadaire d’un nouveau paramètre.
Cet hiver, Claudia a échantillonné la neige près de la rivière Rimouski, sous le viaduc de l’autoroute 20. « Ces tests nous permettront de comprendre l’impact de la circulation automobile sur la concentration en métaux dans la neige, près des eaux de la rivière Rimouski », mentionne celle qui a obtenu deux bourses d’accueil de l’UQAR : une bourse de 1 000 $ spécifique aux étudiants au baccalauréat en chimie de l’environnement et des bioressources ainsi qu’une bourse de 2 500 $ en raison de ses excellents résultats collégiaux.
Reconnu par l’Ordre des chimistes du Québec, le baccalauréat en chimie de l’environnement et des bioressources de l’UQAR est unique au Québec par sa forme et son contenu. Tournée vers les préoccupations environnementales d’aujourd’hui, cette formation universitaire est axée sur le travail en laboratoire et les sorties sur le terrain afin que les étudiants qui s’y engagent consolident leurs acquis théoriques par une formation pratique.
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