Dans le cadre de sa maîtrise en océanographie, Julie-Anne Dorval étudie les invertébrés des fonds marins. Titulaire d’un baccalauréat en biologie, concentration biologie marine, elle travaille entre autres dans l’Arctique canadien.
À l’âge de six ans, en écoutant un documentaire sur les bélugas, Julie-Anne sut qu’elle voulait devenir biologiste. Depuis, elle n’a jamais dévié de ses plans. Après un programme d’études techniques en bioécologie au Cégep de Ste-Foy, elle a entamé son baccalauréat en biologie marine. « Je suis venue à l’UQAR parce que, grâce à ma technique, j’avais la possibilité de faire mon baccalauréat en deux ans. En plus, l’axe de la nordicité est très fort ici et j’ai toujours voulu aller dans l’Arctique canadien », mentionne l’étudiante originaire de Québec.
Aujourd’hui, Julie-Anne a la possibilité de travailler à Cambridge Bay dans l’Arctique canadien. L’Ocean Networks Canada, l’université de sa codirectrice de recherche, possède une plate-forme sous-marine lui permettant de visionner des vidéos en temps réel du fond marin. Julie-Anne peut ainsi étudier la variation temporelle de la dynamique des organismes aquatiques vivant à proximité du fond marin (le benthos).
Pour ce faire, le projet de maîtrise de Julie-Anne se décline en deux volets. Le premier est de mesurer la variation dans le temps de la diversité et de l’abondance des organismes des fonds marins. Avant l’installation de la plate-forme sous-marine de l’Ocean Networks Canada, les analyses temporelles étaient difficiles à effectuer en raison de la température et de la glace en Arctique. La période d’analyse de Julie-Anne est donc très récente. Cette dernière se concentre sur les données collectées entre 2012 et 2014.
Le second volet de sa maîtrise est consacré à mieux comprendre la manière dont les communautés d’invertébrés marins s’organisent dans l’espace et la raison pour laquelle elles agissent ainsi. Pour y arriver, Julie-Anne a dû établir un transect (une ligne) de 200 mètres dans le fond marin autour duquel, par l’intermédiaire des vidéos en temps réel, elle a pu analyser la dynamique des communautés.
Ces deux objectifs permettent à Julie-Anne de découvrir ce qui se passe entre les communautés d’organismes pendant une année complète ainsi qu’entre les années. L’étudiante est supervisée par le professeur en écologie benthique de l’UQAR-ISMER Philippe Archambault et Kim Juniper de l’Université de Victoria.
Une fois ses études à l’UQAR terminées, Julie-Anne Dorval envisage de travailler dans l’Ouest canadien pour effectuer des missions en mer et pour travailler dans le secteur de la taxonomie qui décrit et regroupe les organismes vivants.
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