Une autre façon d’enseigner la géographie

Une quarantaine d'étudiantes et d'étudiants en géographie participent à ce stage sur le terrain sur la Côte-Nord. (Photo : Marie-Andrée Roy)

Une quarantaine d’étudiantes et d’étudiants au baccalauréat en géographie, accompagnés d’auxiliaires d’enseignement et de professeurs de l’Université du Québec à Rimouski, participent à un stage sur le terrain d’une semaine sur la Côte-Nord.

Les étudiantes et les étudiants de première année se familiariseront, du 25 septembre au 1er octobre, avec l’analyse paysagère et les outils utilisés par les géographes dans le cadre d’ateliers pratiques. Ils rencontreront des acteurs régionaux et assisteront leurs collègues dans la prise de données de recherche.

« Nous souhaitons que les étudiantes et les étudiants vivent une expérience qui se rapproche le plus possible du monde du travail et de la recherche et qu’ils apportent une contribution au milieu d’accueil des stages », indique la professeure Manon Savard.

Les étudiants de deuxième année récolteront des indices sur le terrain afin de reconstituer l’évolution des paysages quaternaires de la Côte-Nord, notamment dans les secteurs de la rivière Godbout et de la rivière Trinité. Leurs sites d’études permettront de retracer la position des glaciers et d’étudier les variations des niveaux marins au cours des 20 000 dernières années.

Quant aux finissantes et aux finissants du baccalauréat en géographie, ils mèneront des études qui seront remises au Comité ZIP de la rive nord de l’estuaire, à l’Organisme de bassins versants Manicouagan et à la Société d’aménagement et d’exploitation des parcs de Baie-Comeau. Les projets retenus par les équipes portent sur la diversification de l’offre d’activités au Parc des Pionniers, la mise en valeur de la rivière Amédée et le suivi des impacts de l’implantation d’une centrale électrique sur la rivière Franquelin.

Ce stage est également une occasion pour les étudiantes et les étudiants de découvrir la Côte-Nord.  « Le programme de baccalauréat en géographie de l’UQAR attire une forte proportion d’étudiants qui proviennent de l’extérieur de la région, notamment des régions de Montréal et de Québec, mais aussi de la France, de la Guadeloupe et de l’Île de la Réunion », observe la professeure Savard.

Les étudiantes et les étudiants en géographie de tous les niveaux présenteront leurs résultats et leurs découvertes dans le cadre d’un colloque d’une journée prévu à l’UQAR le 16 décembre. Pour plus d’information sur le baccalauréat en géographie, on visite le site Web de l’UQAR.

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