Étudiant au baccalauréat en communication (relations humaines) à l’UQAR, Maxime Trudeau a réalisé son stage de deuxième année auprès de la travailleuse de rang Jackie Castonguay, diplômée de l’UQAR en travail social. Cela lui a permis de se forger une première expérience professionnelle et de faire connaissance avec le milieu agricole et ses réalités.
Originaire de Montréal, Maxime Trudeau intègre le baccalauréat en communication à l’UQAR il y a trois ans. Ce programme unique en son genre au Québec comporte trois stages en milieu professionnel en plus des cours. Ainsi, en première année, M. Trudeau passe une journée d’observation au sein du Nordet qui rassemble les équipes sportives de l’UQAR. Puis, en deuxième année, il choisit d’accomplir son stage de 45 heures en observation dans un tout autre domaine qu’est le milieu agricole. « J’avais très envie de découvrir ce milieu, car je trouve que de nos jours les gens sont totalement déconnectés de la réalité agricole. Ils n’ont pas conscience de la façon dont sont produits les aliments que nous consommons au quotidien. En effet, travailler dans l’agriculture est un véritable investissement qui demande beaucoup d’heures de travail », explique-t-il.
Pour toutes ces raisons, M. Trudeau a donc choisi de faire un stage auprès d’un des 6 travailleurs de rang que compte le Québec. La découverte de ce métier rare répond parfaitement aux exigences de sa formation en psychosociologie dans la mesure où cette profession permet, entre autres, de soutenir les agriculteurs qui ont des difficultés. « Le travailleur de rang doit être à l’écoute, aider les agriculteurs face à une problématique donnée en mettant en place ensemble des pistes de solutions, et essayer de créer des liens sociaux durables entre les individus et c’est ce qu’on apprend à faire durant le baccalauréat en communication », précise M. Trudeau.
Ainsi, les stages effectués par les étudiants en psychosociologie durant leur baccalauréat leur offrent la possibilité de prendre conscience de la réalité du milieu professionnel tout en leur assurant de se constituer leurs propres expériences. « Les étudiants peuvent également prendre le temps de réfléchir à leur orientation professionnelle. Les professeurs laissent d’ailleurs une grande autonomie dans le choix du milieu pour le stage à partir du moment où cela est pertinent dans la formation », ajoute M. Trudeau. La particularité du baccalauréat en communication réside dans le fait que les étudiants sont aussi réunis en groupe de quatre pour assurer un soutien moral et scolaire et renforcer la cohésion.
Pour sa dernière année de baccalauréat, Maxime Trudeau aimerait refaire un stage plus approfondi dans le milieu sportif dans la région de Montréal. « En voulant effectuer mon stage à Montréal, je désire amener un peu de l’UQAR avec moi », conclut-il. Une fois son diplôme obtenu, il souhaiterait rentrer sur le marché de l’emploi dans le domaine sportif.
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