Une équipe de professeures en travail social composée de Cécile Cormier et de Marie-Hélène Morin, en collaboration avec Christiane Bergeron-Leclerc de l’UQAC et de Bernadette Dallaire de l’Université Laval, a obtenu la bourse annuelle d’aide à la publication de l’Ordre des travailleurs sociaux et thérapeutes conjugaux et familiaux du Québec (OTSTCFQ).
L’ouvrage collectif, prochainement publié par les Presses de l’Université du Québec, est provisoirement intitulé De l’individu à la communauté : la pratique du travail social en santé mentale, repères théoriques et pratiques.
Les auteures ont reçus plusieurs signaux leur indiquant la pertinence de cet ouvrage, autant de la part de leur ordre professionnel que de la maison d’édition et des intervenants œuvrant en travail social. Pour elles, cela représente une belle reconnaissance professionnelle et leur donne l’énergie de plonger dans l’écriture.
« En tant que travailleurs sociaux, notre rôle n’est pas d’essayer de découvrir l’origine des problèmes de santé mentale, mais plutôt de voir comment les manifestations de ces problèmes influencent la qualité de vie des personnes, leur entourage ou leur projet de vie », mentionne Cécile Cormier. « Contrairement à une approche strictement médicale, les travailleurs sociaux œuvrent de façon transversale et s’intéressent à l’adaptation de la personne en société, ainsi qu’à la façon dont cette société réagira et s’adaptera ou non à accueillir des gens différents qui peuvent y contribuer sans être stigmatisés. »
Ce livre vise à fournir des outils conceptuels et pratiques adaptés aux particularités du travail social dans le domaine de la santé mentale, à apporter un nouvel éclairage sur la pratique des travailleurs sociaux dans le domaine et soutenir ces derniers dans leurs interventions. Le livre accompagnera le cours Santé mentale, fonctionnement social et problèmes sociaux donné dans le cadre du baccalauréat en travail social à l’UQAR et sera également utilisé dans cinq universités. Cet ouvrage cherche également à établir un langage commun avec les autres sciences pour ensuite regarder les effets psychosociaux afin de permettre aux étudiants de bien identifier leur rôle pour intervenir dans leur pratique.
« Le défi de rédiger en un collectif de quatre auteures et avec des collaborateurs est de s’assurer de maintenir une cohérence dans le contenu. Le souhait de départ qui nous guidera tout au long de l’écriture est d’écrire le livre que nous aurions aimé avoir lorsque nous étions étudiantes », mentionne Marie-Hélène Morin. « Un livre, non seulement scientifique et théorique avec des connaissances à jour, mais également pédagogique qui s’adresse autant aux étudiants qu’aux intervenants sur le terrain proche de la pratique en travail social. »
Depuis 2008, l’OTSTCFQ offre chaque année cette bourse de 5 000 $ afin d’encourager, faciliter et promouvoir l’écriture chez ses membres.
Pour nous soumettre une nouvelle : communications@uqar.ca