Originaire de Québec, Martin Renaud a un parcours professionnel rempli de rebondissements. Pourtant, chacune de ses expériences l’aura conduit vers une même passion : celle de partager ses connaissances, son savoir et ses expériences. Bientôt diplômé du baccalauréat en enseignement professionnel, l’enseignant en soutien informatique est un exemple de persévérance et de travail acharné.
Martin Renaud aura touché à plusieurs domaines après avoir décroché son diplôme d’études collégiales en sciences. Téléphonie sans fil, cellulaire, électronique, informatique, réseautique et formation sont au nombre des domaines qu’il aura explorés. Après avoir été technicien vendeur en informatique dans une boutique spécialisée de Québec, puis gestionnaire de projets d’envergure dans une firme informatique de Montréal, il a l’occasion de donner des cours de bureautique à des employés de Nortel Network. Une expérience qui lui a donné la piqûre de l’enseignement. Ensuite, lors d’une visite à une foire de l’emploi, M. Renaud postule comme enseignant en soutien informatique à la Commission scolaire des Premières-Seigneuries. « Dix jours plus tard, en avril 2008, on m’engageait comme suppléant. Puis, en septembre 2008, j’avais un contrat à 100 % de tâche comme enseignant au département de soutien informatique au centre de formation professionnelle Fierbourg », raconte-t-il. Près de dix ans plus tard, il y est encore.
Toutefois, afin de pouvoir continuer d’enseigner, Martin Renaud devait répondre à certaines exigences et aller chercher les qualifications requises. Pour M. Renaud, qui avait un DEC en sciences, cela impliquait d’abord de suivre le diplôme d’études professionnelles en soutien informatique qu’il enseignait lui-même et après de suivre un baccalauréat en enseignement professionnel. Père de quatre enfants, l’absence de contrainte d’horaire a été pour lui déterminante dans son choix d’université. « L’avantage majeur qu’offre l’UQAR et son programme, c’est qu’il n’y a aucune présence en classe exigée. La formation est uniquement à distance. Je n’ai pas besoin de m’asseoir devant mon ordinateur à une heure précise. La matière est là, sur le portail Moodle, le calendrier est monté, les échéanciers donnés. Nous avons des forums où nous pouvons échanger, poser nos questions. »
Il avoue que cela représente tout un défi de jongler avec la famille, les études et le travail à temps plein. Il faut prévoir du temps pour faire les travaux, se donner une routine, se doter de rigueur et de discipline. « Cela prend entre huit et dix ans pour terminer la formation à raison d’un cours par session. Et la charge de travail est constante chaque semaine. Il faut être réaliste dans ses attentes et être motivé. » En effet, à ce rythme, les moments de découragements peuvent survenir n’importe quand. Pour Martin Renaud, ce sont ses enfants qui l’ont poussé à se relever les manches quand la motivation était plus difficile à trouver. « Ils auront eux aussi à affronter des moments de découragement durant leur parcours scolaire. Je voulais être un modèle pour eux, leur montrer que c’est important de persévérer. »
Après huit ans à suivre la formation, et à un an de la terminer, M. Renaud est d’avis que le baccalauréat en enseignement professionnel permet de former des enseignants de qualité. Il constate d’ailleurs les bienfaits de la formation sur sa manière d’enseigner. « Même si j’avais sept ans d’expérience en enseignement, les stages ont été révélateurs pour moi. Ça m’a permis de développer de nouveaux outils et de travailler sur moi, sur mes techniques, d’adapter ma façon de voir la personne devant moi quand j’enseigne. Et les répercussions sont tangibles chez les étudiants, tant au plan de leur réussite, de leur compréhension et de leur autonomie. »
Martin Renaud, en plus de s’impliquer à plusieurs niveaux à l’école où il travaille, est représentant étudiant au sein du Conseil de module du Module d’enseignement professionnel. « J’y ai rencontré des personnes incroyables qui travaillent fort et avec passion pour amener les étudiants à un autre niveau. L’expérience UQAR est personnalisée, même à distance. » Celui qui songe poursuivre à la maîtrise a, sans aucun doute, encore de belles années professionnelles devant lui.
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