Plus important institut de recherche universitaire francophone en sciences de la mer au Canada, l’ISMER fêtera son quinzième anniversaire le 1er mars. Une marque importante pour ce fleuron de la Technopole maritime du Québec.
Né de la fusion du Département d’océanographie de l’UQAR et de l’INRS-Océanologie, l’Institut des sciences de la mer de Rimouski a officiellement débuté ses activités le 1er mars 1999. Ayant présidé le comité scientifique pour la mise en place de l’ISMER, Serge Demers a été le directeur de l’Institut jusqu’en décembre dernier.
L’UQAR-ISMER a connu une croissance impressionnante au cours des ans. À ses débuts, l’Institut comptait 14 professeurs-chercheurs. Elle en compte aujourd’hui 23. « L’ISMER a joué un rôle clé dans le positionnement des sciences de la mer dans l’Est-du-Québec et la naissance de la Technopole maritime du Québec. La renommée de l’Institut dépasse les frontières du Canada », indique la directrice de l’ISMER, Ariane Plourde.
Les travaux de recherche des professeurs et des étudiants de l’UQAR-ISMER sont menés aux quatre coins du globe, de l’Arctique à l’Afrique en passant par l’Argentine. Ces travaux de recherche ont permis de faire avancer les connaissances sur une foule de sujets, dont l’impact des changements climatiques, les ressources aquatiques et l’aquaculture, l’état de santé des écosystèmes marins, l’impact des contaminants sur les écosystèmes côtiers et la géologie marine de l’Est-du-Québec », mentionne Mme Plourde.
Les sciences de la mer sont l’un des trois axes d’excellence de l’UQAR. L’ISMER a d’ailleurs deux chaires de recherche du Canada, soit celle en écotoxicologie moléculaire en milieux côtiers dirigée par le professeur Émilien Pelletier et celle en géologie marine sous la direction du professeur Guillaume St-Onge, ainsi qu’une Chaire UNESCO en analyse intégrée des systèmes marins, dont le titulaire est le professeur Jean-Claude Brethes.
Le leadership scientifique de l’ISMER s’exprime également par le biais de regroupement de chercheurs. Depuis dix ans, la direction scientifique du réseau Ressources Aquatiques Québec est assumée par la professeure Céline Audet. Par ailleurs, la présidence du regroupement Québec-Océan est assurée par le professeur Michel Gosselin.
L’UQAR-ISMER dispose d’infrastructures de recherche à la fine pointe. En plus de ses laboratoires, l’Institut a une station aquicole moderne et le navire de recherche Le Coriolis II est l’un des mieux équipés en Amérique du Nord. Acquis en 2001, Le Coriolis II est géré par la corporation REFORMAR.
Plusieurs activités grand public marqueront le quinzième anniversaire de l’ISMER tout au long de l’année. L’Institut des sciences de la mer de Rimouski ouvrira ses portes lors du 24 heures de science, en mai prochain, et la station aquicole du district de Pointe-au-Père accueillera les visiteurs en septembre prochain.
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