Des étudiants au doctorat en développement régional, donné conjointement par l’Université du Québec à Rimouski (UQAR) et l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC), ont pris part au colloque Milieux périphériques et développement : le rôle des mégaprojets, qui se tenait récemment au Saguenay sur le campus de l’UQAC.
Cet événement, organisé par le professeur Martin Simard de l’UQAC, visait à rassembler des experts du milieu universitaire, des acteurs socioéconomiques et des gestionnaires de politiques publiques afin de discuter et réfléchir sur cet enjeu crucial qui demeure au cœur des débats de société. Parmi les sujets du colloque, on retrouvait notamment des questionnements sur le boom minier dans la région de Fermont et le projet de Mine Arnaud à Sept-Îles, qui a connu plusieurs rebondissements dans les dernières années.
« Lors du colloque, on a beaucoup parlé du rapport entre les mégaprojets et les communautés locales. D’un point de vue d’acceptabilité sociale, les communautés sont aussi importantes que les entreprises. Les étudiants ont également pu visiter la mine Niobec exploitant du niobium, située à St-Honoré », relate le professeur et directeur du doctorat en développement régional à l’UQAR, Yann Fournis, qui présentait au colloque un papier écrit avec sa collègue Marie-José Fortin. La présentation portait sur l’implantation des éoliennes au Québec, une sorte de « mégaprojet » ambitieux qui apprend peu à peu à négocier son acceptabilité auprès de communautés locales.
Les étudiants qui ont pris part au colloque ont bien apprécié cette expérience, bien conscients que les mégaprojets seront dans le décor québécois dans les années à venir. « C’était un colloque vraiment complet, avec un beau panel d’intervenants présentant des mégaprojets de types variés (énergétiques, miniers, urbains, etc.) avec des approches complémentaires. La visite de la mine et la présentation de son projet d’expansion nous ont donné un bon aperçu des réalités minières « vues de l’intérieur », et des stratégies mises en place par l’entreprise », estime l’étudiante Amélie Dumarcher.
Son collègue Ousmane Mbaye ajoute : « Le colloque fut une expérience enrichissante sur le plan théorique par la diversité des études de cas présentées et des origines disciplinaires des panélistes, mais aussi pratique à travers la visite de la mine de niobium. Pour notre première année en Développement régional, ce fut l’occasion de découvrir une autre façon de faire du développement en s’imprégnant des réalités des entreprises locales. »
Le doctorat en développement régional est né de la collaboration de chercheurs de l’Université du Québec à Rimouski et de l’Université du Québec à Chicoutimi. Les étudiants des deux universités assistent à des cours communs donnés par vidéoconférence et, chaque mois, se rencontrent à Québec, au siège de l’Université du Québec.
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