L’Université du Québec à Rimouski continue de se démarquer avec son Laboratoire de recherche en énergie éolienne (LRÉÉ), comme le témoignent de nombreux articles scientifiques publiés aux cours des dernières années, dont deux ont eu un impact particulier auprès de la communauté scientifique.
D’une part, un article publié en 2008 dans la revue Renewable and sustainable energy, coécrit par le professeur et directeur du LRÉE, Adrian Ilinca, et le directeur de recherche du Technocentre éolien de Gaspé, Hussein Ibrahim, a été cité plus de 400 fois, ce qui en fait l’un des cinq articles les plus cités de ce journal (facteur d’impact de 5.627).
M. Ibrahim, titulaire d’un doctorat de l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC), a effectué plusieurs de ses travaux de recherche au laboratoire de l’UQAR pendant sa thèse. Cette publication dresse un portrait des différents systèmes de stockage d’énergie envisagés pour alimenter en électricité des communautés isolées, concluant que le plus efficace est le système hybride éolien-diesel avec stockage d’air comprimé (SHEDAC).
Le second article, écrit par M. Ilinca, est un chapitre du livre Wind turbines, publié en 2011, qui se consacre aux effets de la nordicité sur l’efficacité des éoliennes, entre autres sur le givrage des pales. Il a été téléchargé plus de 8 000 fois par des scientifiques, des étudiants et des acteurs de l’industrie éolienne provenant de plus de 100 pays différents.
Pour le directeur du Laboratoire de recherche en énergie éolienne de l’UQAR, il ne fait aucun doute que ces résultats démontrent le grand impact des recherches rimouskoises dans le milieu scientifique. L’UQAR participe d’ailleurs au réseau WESnet (Wind energy strategic network) depuis plusieurs années.
« En éolien, oui, nous avons une bonne crédibilité puisque nous publions régulièrement des articles. Mais pour ces deux secteurs, soit l’adaptation de l’énergie éolienne au climat nordique et les systèmes de stockage d’énergie, on peut dire que l’on est à l’avant-garde. Pour celui sur le SHEDAC, ça fait sept ans que nous travaillons sur ce sujet. Il y a plusieurs travaux qui ont été réalisés par des étudiants de l’UQAR dans le cadre du programme court de 2ᵉ cycle en énergie éolienne, et deux doctorats d’étudiants de l’UQAC qui ont fait des travaux à notre laboratoire, soit M. Ibrahim et Tammam Basbous, par le biais d’une collaboration avec le professeur Jean Perron. Nous collaborons aussi avec le doyen de la Faculté de génie de l’Université Libanaise, Rafic Younes. Il n’y a aucun doute que les travaux réalisés au laboratoire de l’UQAR et sur le terrain, notamment aux Îles-de-la-Madeleine, nous permettent d’avoir un grand impact dans la recherche sur l’énergie éolienne », estime Adrian Ilinca.
M. Ilinca a été conférencier lors de la quatrième Conférence internationale des manufacturiers de pales d’éoliennes, qui s’est tenue à Düsseldorf en Allemagne du 3 au 5 décembre. Il y a présenté les effets de la nordicité et du givrage sur les éoliennes. Depuis 2008, l’UQAR offre la possibilité de se spécialiser en énergie éolienne dans le programme de maîtrise en ingénierie.
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