La plus récente lauréate francophone du Prix littéraire du Gouverneur général dans la catégorie « Romans et nouvelles », Stéphanie Pelletier, était sur les bancs d’école à l’UQAR il y à peine quelques années pour canaliser son énergie créatrice littéraire. Le 13 novembre, son premier recueil de nouvelles, Quand les guêpes se taisent, publié chez Leméac en 2012, a été acclamé par le jury de ce concours transcanadien, ce qui a valu à son auteure une bourse de 25 000 $.
« C’est tellement gros! C’est littéralement une reconnaissance d’un océan à l’autre. J’ai été assommée d’apprendre que j’étais en nomination, et encore plus quand j’ai appris que mon roman reçoit ce prix! C’est certain que c’est un peu angoissant, comme si j’étais condamnée à l’excellence pour mes prochains livres. Mais en même temps, si le prochain est jugé moins bon, ce ne sera qu’une partie de l’oeuvre que je vais écrire toute ma vie », confie Stéphanie Pelletier.
Ce premier chapitre, elle l’a entre autres écrit alors qu’elle était étudiante à l’Université du Québec à Rimouski, au baccalauréat en lettres et création littéraire, de 2009 à 2012. Même si elle n’a pas complété cette formation, la jeune femme originaire de Sept-Îles et résidant à Padoue adorait suivre des ateliers de créations. « Je trouve que ces ateliers étaient de très grande qualité. Les professeurs, dont Martin Robitaille, Kateri Lemmens et Camille Deslauriers, sont bons pour orienter les jeunes créateurs. Ils le font sans les censurer. Ils sont à l’écoute et nous orientent vers ce qu’il y a de bon dans notre travail. J’admire aussi l’audace des professeurs de l’UQAR d’avoir créé une Université d’été en création littéraire avec les professeurs en Arts et lettres du Cégep de Rimouski », ajoute-t-elle.
Son passage à l’UQAR lui a également permis de croiser la route de celui qui allait devenir son éditeur, l’écrivain Yvon Rivard. Celui-ci a été auteur en résidence à l’UQAR en 2011-2012 et a participé à de nombreuses activités littéraires sur le campus durant son séjour. M. Rivard a également été récompensé lors du même concours. Son essai « Aimer, enseigner » est un lauréat du Prix littéraire du Gouverneur général.
Stéphanie Pelletier planche actuellement sur son deuxième livre, un roman cette fois-ci, en plus de travailler à l’élaboration d’un spectacle littéraire avec le metteur en scène Denis Leblond. Elle dirige également l’Exil, un organisme de créations théâtrales et littéraires.
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