Le comité de programmes d’études de cycles supérieurs en gestion des personnes en milieu de travail présente le séminaire « La transgression organisationnelle peut-elle être envisagée comme une forme de résilience? », le mercredi 11 décembre à 17 h 15 au local J-118 du campus de Rimouski. Toute la communauté y est invitée.
Dans un environnement où les normes et les cadres institutionnels se font omniprésents, toujours changeants et parfois contradictoires, l’étudiante à la maîtrise en gestion des personnes en milieu de travail Audrey Goumard s’intéresse à cette notion tout aussi paradoxale que controversée : la transgression organisationnelle. « On parle de transgression organisationnelle pour définir l’ensemble des actions qui, dans l’organisation, sont en contradiction avec les règles, les lois, les normes, les ordres du supérieur », explique l’étudiante.
Mais la transgression organisationnelle peut-elle dans certains cas favoriser l’innovation, la coordination ou la cohésion sociale? Pouvons-nous envisager de l’étudier comme une forme de résilience? « Par exemple, en organisation, il est possible de constater une transgression des règlements dont l’intention est louable, comme signer un document à la place du véritable signataire absent pour accélérer une procédure, outrepasser les échelons hiérarchiques dans un souci d’efficacité, développer des pétitions à l’encontre de certains dysfonctionnements de l’organisation, etc. », précise Mme Goumard.
Le souhait de traiter cette thématique émerge donc de l’écart, observable dans les organisations comme dans nos vies quotidiennes, entre ce qui est prescrit par les lois et les règlements et ce qui se passe réellement. « À la lumière de mes premières lectures, de tels comportements pourraient avoir des impacts positifs pour l’organisation, comme une meilleure compréhension de son environnement souvent instable ou une plus grande souplesse dans ses rapports avec les parties prenantes », souligne-t-elle.
Les séminaires de recherche se veulent un rendez-vous convivial pour échanger sur l’avancement des recherches des étudiants de la maîtrise en gestion des personnes en milieu de travail. Une invitation toute spéciale est lancée aux étudiants de premier cycle qui s’intéressent au domaine et aux études de 2e cycle.
Bien plus qu’une maîtrise en gestion des ressources humaines, la maîtrise en gestion des personnes en milieu de travail est notamment axée sur la dimension humaine de l’organisation, l’éthique en gestion, les relations interpersonnelles et la conciliation des valeurs des individus avec celles des organisations.
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