Trouver la chimie entre professeurs et étudiants

Lancé à l’automne 2010, le baccalauréat en chimie de l’environnement et des bioressources ravit ses étudiants par la qualité des cours et les liens étroits entretenus entre les cohortes de futurs chimistes, mais également par la relation d’égal à égal que vouent les professeurs envers leurs étudiants.

C’est ce qui a frappé Kim Racine, étudiante en deuxième année au baccalauréat en chimie de l’environnement et des bioressources. « J’aime ça, c’est plein de bon monde et les professeurs sont vraiment disponibles », affirme-t-elle sans hésitation.

Originaire de la municipalité de Petite-Rivière-Saint-François dans Charlevoix, la jeune femme de 22 ans a quitté son village pour étudier au Cégep Garneau de Québec, pour ensuite se diriger vers ce nouveau programme offert au campus de Rimouski. C’est d’abord la nouveauté de ce programme unique au Québec qui a attiré Kim. « Ici, on est près de l’eau et de la nature, je ne pouvais trouver un meilleur endroit qu’ici pour étudier », ajoute l’étudiante.

La formule intensive du baccalauréat en chimie de l’environnement et des bioressources permet à un étudiant de diplômer en deux ans et demi, stages estivaux rémunérés à l’appui. La Charlevoisienne est elle-même enchantée par son expérience de l’été dernier. « Ça m’a permis de faire plein de belles rencontres, je me suis fait beaucoup d’amis parmi les chercheurs, les techniciens, les chimistes, les biologistes et les étudiants qui y étaient comme moi en stage », raconte-t-elle. En tant qu’auxiliaire de recherche, elle analysait la biogéochimie des nanoparticules d’argent en milieu aquatique, au centre d’expertise en analyse environnementale du Québec qui se trouve au Complexe scientifique. Ce centre est situé à Sainte-Foy et est associé au ministère du Développement durable, de l’Environnement, de la Faune et des Parcs.

Kim travaillait pour le professeur en océanographie chimique de l’UQAR Émilien Pelletier, associé à l’ISMER. « On regardait le devenir des nanoparticules d’argent dans des milieux aquatiques. On reproduisait des environnements aquatiques à l’aide de microcosmes et observait si la présence de nanoparticules d’argent à différentes concentrations venait affecter les organismes présents dans les bocaux ». L’étudiante compte d’ailleurs réitérer l’été prochain, forte de ses nouveaux acquis dans les différents cours et les laboratoires qu’elle a suivis cette année.

La touche particulière du baccalauréat en chimie de l’UQAR a donné l’occasion à Kim Racine de faire de belles découvertes, notamment sa passion pour l’environnement. Elle compte faire une maîtrise pour pousser plus loin dans ce domaine et rester en contact avec le milieu dont elle s’est entichée pendant son stage : l’eau. Rester aux abords d’un fleuve large d’une quarantaine de kilomètres s’est donc avéré, pour Kim, le meilleur des choix.

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