L’UQAR est reconnue comme un centre d’excellence pour la formation multidisciplinaire en gestion des ressources maritimes (GRM). À l’occasion de son 25e anniversaire, le programme de maîtrise en GRM a été revu afin de s’adapter à l’évolution des étudiants et aux besoins du secteur maritime.
La maîtrise en gestion des ressources maritimes de l’UQAR vise à former des gestionnaires ayant une connaissance approfondie des sciences de la gestion et une ouverture vers les sciences naturelles. Trois choix de filières sont offerts : halieutique, gestion de l’environnement côtier et marin et transport maritime. « Il est primordial d’expliquer aux étudiants le plus tôt possible dans leur formation ce que sont les sciences de la gestion. Nous visons à leur donner des outils avec lesquels ils seront efficaces et convenablement formés comme gestionnaires », indique Claude Rioux, directeur du comité de programmes d’études avancées en gestion des ressources maritimes.
Afin de tenir compte des nouveaux défis auxquels fait face le domaine maritime ainsi que des besoins de ses étudiants, le nouveau programme de maîtrise en GRM comporte désormais deux types de profil. « Nous avons ajouté le profil professionnel, qui ne comporte pas de mémoire de maîtrise. Il s’adresse aux candidats qui veulent acquérir une solide formation en gestion et qui sont intéressés par le secteur maritime. Le profil recherche vise les candidats qui veulent s’orienter vers une carrière de chercheur spécialisé ou d’expert-conseil en gestion des ressources maritimes et comporte un mémoire de maîtrise », explique le professeur Claude Rioux.
C’est en 1986 que le programme de maîtrise en gestion des ressources maritimes a accueilli ses premiers étudiants à l’UQAR. Plusieurs débouchés s’offrent aux diplômés à la maîtrise en gestion des ressources maritimes tant du côté de l’entreprise privée que du côté de la fonction publique et des organisations parapubliques. « Nos diplômés font de la gestion d’organisations, de l’analyse financière de projet, de l’évaluation coût/bénéfice des aspects économiques, de l’évaluation du potentiel commercial », énumère le professeur Rioux. « Pour donner un éventail, ils vont s’intéresser des aires marines protégées à l’étude de préfaisabilité financière de la culture des microalgues en passant par les questions liées au transport maritime international. Notre objectif, c’est d’ouvrir des portes. »
Le programme de maîtrise en GRM s’est bâti une solide notoriété dans le monde. Les diplômés proviennent d’ailleurs des quatre coins du globe, dont l’Afrique du Nord (Maroc, Algérie, Tunisie), de l’Ouest (Sénégal, Côte d’Ivoire, Cameroun, Gabon), la France, le Brésil, le Mexique, la Colombie, le Pérou et le Vietnam. « C’est une formation originale qui permet aux diplômés d’aspirer à des postes de gestionnaires. Jusqu’à présent, nous avons ouvert des portes à de nombreuses personnes », conclut le directeur du comité de programmes d’études avancées en gestion des ressources maritimes. Les étudiants visant une carrière de chercheur peuvent compléter leur formation par un doctorat en gestion des ressources maritimes.
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