Un projet bien connu à l’UQAR maintenant des étudiants et étudiantes du programme de baccalauréat d’enseignement en adaptation scolaire et sociale, « Projet d’intervention hors Québec ».
De retour au Québec, le 17 juin les étudiantes sont en rencontre au campus de Lévis, avec leur professeur Abdellah Marzouk, pour faire un retour sur leur séjour de 28 jours (du 3 mai au 1ᵉʳ juin) au Burkina Faso.De retour au Québec, le 17 juin les étudiantes sont en rencontre au campus de Lévis, avec leur professeur Abdellah Marzouk, pour faire un retour sur leur séjour de 28 jours (du 3 mai au 1ᵉʳ juin) au Burkina Faso.
Au-delà de la longue période de préparation administrative jusqu’à la préparation de la valise, les apprentissages d’adaptation se situent à divers niveaux dans cette aventure.
Ce séjour à l’étranger a fait sortir ces étudiantes de leurs zones de confort. Évidemment, elles ont vécu un choc thermique à leur arrivée et une adaptation de leurs habitudes de vie au quotidien tel que manger, dormir et faire leur toilette fut essentielle.
Le nouveau contact aux habitudes culturelles est là tous les jours, il y a des animaux sur la route, les crevaisons et accidents sont des événements habituels. Le temps n’a pas d’importance dans ce pays. Les habitants des villages doivent puiser l’eau hors de la résidence. La famille est très liée et est importante. On sent la chaleur humaine dans la population et leur générosité envers les visiteurs.
Se rendre à l’école, c’est quatre aller-retour par jour. Les conditions d’apprentissage pour les élèves dans les écoles ne sont pas les mêmes qu’au Québec. Les enseignantes ont eu à travailler dans des classes de 40 à plus de 90 élèves de tous âges. Il y a peu de matériel, peu de place pour les élèves en difficulté d’apprentissage dans ce type de structure. Il n’y a pas de place à l’improvisation tel que de regarder des images d’un livre et de faire discuter les élèves au sujet du thème abordé. Quelques-unes ont eu trop d’attentes par rapport à ce qu’elles croyaient faire avec les élèves et le matériel qu’elles avaient préparé avant leur départ n’a pas été totalement utilisé. Elles ont dû s’adapter à ces classes dès le 1ᵉʳ jour et ce jusqu’à la dernière journée.
Pour les élèves de ces écoles, le passage des étudiantes de l’UQAR dans leur milieu d’enseignement est un cadeau, l’occasion de vivre des beaux moments. Les « Uqariennes » leur ont permis d’expérimenter, de faire des apprentissages de création avec de la pâte à modeler, par exemple. Elles ont regardé des encyclopédies avec les élèves et leur ont permis à travers diverses activités d’explorer leurs talents.
C’est une adaptation thermique, culturelle et psychologique qui les attendait au Burkina Faso. Elles ont été stimulées, ont eu un choc culturel, ont été confrontées à d’autres valeurs. C’est un dépassement de soi, elles ont découvert de nouvelles forces en elles. Maintenant, elles connaissent leurs limites atteintes à leur façon et à leur rythme.
Ce qu’il en reste ne s’explique pas, il faut le vivre comme le disent si bien quelques participantes à la rencontre. Les participantes ont atteint leurs objectifs et elles sont toutes ravies de ce voyage à la rencontre d’une autre société et d’autres habitudes de vie.
Même de retour le voyage continue !
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