La première édition du cours Environnement, géomorphologie et risques naturels dans l’Est du Québec a connu un franc succès. Pas moins de 28 étudiants ont participé à cette université d’été intensive de deux semaines en Gaspésie.
C’est sur le barachois de Carleton que s’est terminée cette université d’été en géographie le samedi 18 mai dernier. Unique au Québec, cette formation de 6 crédits a permis aux étudiants d’acquérir de nouvelles connaissances en gestion environnementale, en géomorphologie et en analyse des risques naturels. Les participants provenaient de programmes en géographie de sept universités québécoises, soit l’Université de Montréal, l’UQAM, l’Université de Sherbrooke, l’Université Bishop, l’Université Laval, l’UQTR et l’UQAR, de même que de professionnels travaillant pour des ministères, des bureaux de consultants et d’organismes à but non lucratif.
« La formule pédagogique préconisée mise sur la réalisation d’ateliers pratiques quotidiens sur le terrain en lien avec des notions théoriques enseignées la veille », indique le professeur Thomas Buffin-Bélanger. Ainsi, les participants ont réalisé une dizaine d’ateliers portant sur des thématiques diversifiées : processus de versants, caractérisation côtière, déversement pétrolier en milieu côtier, rupture de barrage, enquête sur la perception du risque, aléa, vulnérabilité et risque en milieu côtier, télédétection multispectrale, cartographie hydrogéomorphologique et espace de liberté des cours d’eau, sédimentologie, stratigraphie et Quaternaire et schéma de sécurité civile.
« Dans ces ateliers, les étudiant(e)s devaient établir des stratégies d’échantillonnage, développer des méthodes de travail avec des outils terrain diversifiés et des logiciels de spatialisation (cartographie, télédétection) pour se familiariser avec des problématiques touchant aux environnements du nord et du sud de la péninsule gaspésienne », précise M. Buffin-Bélanger.
L’organisation de cette université d’été a nécessité la mobilisation de plusieurs membres du Module de géographie de l’UQAR. « Antoine Morissette, Jérôme Dubé, Maxime Boivin, Jean-Philippe Marchand et Marie-Andrée Roy ont favorisé le soutien académique autant en classe que sur le terrain tout en contribuant à l’enseignement durant le cours », souligne le professeur Buffin-Bélanger.
Les professeurs Simon Bélanger, Pascal Bernatchez (titulaire de la Chaire de recherche en géoscience côtière), Thomas Buffin-Bélanger, Gwenaëlle Chaillou (titulaire de la Chaire de recherche en géochimie des hydrogéosystèmes côtiers), Bernard Hétu, et Guillaume Marie ont tous participé au cours. Mentionnons également la contribution du professeur Richard Cloutier, de Susan Drejza, de Christian Fraser, d’Anny Jalbert et de Taylor Olsen.
Les commentaires recueillis auprès des étudiants lors de l’évaluation de cette université d’été soulignent la qualité et la pertinence du cours Environnement, géomorphologie et risques naturels dans l’Est du Québec. « Le succès de cette école d’été relève de la participation et de la motivation individuelle et collective des étudiant(e)s dans leur désir d’accroître leurs connaissances sur des enjeux actuels et futurs », conclut Thomas Buffin Bélanger. Notons que ce cours fait partie du baccalauréat en géographie, mais aussi du nouveau programme court en Environnement, géomorphologie et risques naturels qui sera offert en septembre prochain.
Pour nous soumettre une nouvelle : communications@uqar.ca