Chaire de recherche du Canada en développement régional et territorial a accompagné les chargés de projet responsables de la création de la première Charte des paysages de la Gaspésie. Un nouvel outil qui permettra aux décideurs locaux de réfléchir et d’agir collectivement en ce qui touche à la préservation et à la mise en valeur des paysages.
Une centaine de représentants d’instances municipales et gouvernementales et d’organisations diverses préoccupés par la question paysagère ont pris part au processus menant à l’instauration de cette charte. « Nous avons réfléchi avec les chargés de projet, Aurélien Bisson et Vincent Landry, à la conception de la démarche qui visait à mobiliser le plus grand de nombre d’intervenants possible. Nous voulions mettre en relation un grand nombre de gens pour arriver collectivement à définir à quels enjeux devait toucher la charte », indique la titulaire de la Chaire, la professeure Marie-José Fortin.
Environ une quarantaine de représentants d’instances municipales et gouvernementales, d’organismes divers concernés par la question paysagère et des MRC de la Gaspésie ont adhéré à ladite charte. « Le paysage est le pilier de notre industrie touristique. C’est la principale motivation des touristes qui nous visitent », souligne le président de la Conférence régionale des élus Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine, Bertrand Berger.
Voilà une quinzaine d’années que la question des paysages est considérée comme un enjeu sociétal au Québec. « Le principe de la charte est de fédérer un ensemble d’intervenants qui ont tous, à travers leur champ d’intervention, un impact sur nos territoires et la qualité des paysage. La charte permet de générer une vision commune pour travailler dans une même direction », explique la professeure Fortin.
La protection et la mise en valeur des paysages gaspésiens sont une responsabilité collective qui concerne les élus, les citoyens et les décideurs, fait valoir la Conférence régionale des élus Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine. « Sur le plan touristique, [nos paysages] confèrent à la Gaspésie un avantage concurrentiel sur lequel il faudra tabler. Ils sont aussi intimement liés à la qualité de vie de la population et sont un facteur important d’ancrage de nos populations », conclut le président de la CRÉGÎM.
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