Jeanne Lechasseur, une finissante au baccalauréat en sciences infirmières à l’UQAR, a récemment reçu le prix Relève 2013 de l’Ordre régional des infirmières et infirmiers de la Côte-Nord, pour son travail au Centre-Mère-Enfant-Pédiatrie, du CSSS de Haute-Côte-Nord-Manicouagan, à Baie-Comeau. Cette distinction vient souligner son travail effectué depuis cinq ans, tout en poursuivant ses études universitaires dans sa ville natale. Le prix Relève 2013 récompense un infirmier ou une infirmière de moins de 30 ans qui se démarque.
« C’est ma chef d’unité, Karine Nadeau, qui m’a inscrite au concours à mon insu. Elle a déposé une candidature pour me féliciter de mon travail. Recevoir ce prix, c’est une très grande marque de reconnaissance, surtout quand c’est ton patron qui t’y inscrit », souligne Jeanne, dont le projet intégrateur réalisé dans le cadre de son stage a pesé dans la balance. Elle s’est intéressée à l’évaluation clinique du nouveau-né à la suite d’un accouchement assisté.
« J’ai élaboré une formation de trois heures pour les infirmières sur les complications qui peuvent survenir après un accouchement assisté. J’ai aussi créé une grille d’évaluation pour les nouveaux-nés, comme surveiller les réflexes de succion et la tête, tâter les fontanelles. Ce sont des petites choses, mais je trouvais qu’il n’y avait pas vraiment d’outil pour aider les infirmières à se sentir en confiance dans ces cas-là. Il n’y avait pas de grille non plus, et je pense que ça devrait être implanté partout », explique Jeanne, elle-même mère d’une fille de deux ans, Ariane.
Celle qui a terminé son baccalauréat à l’UQAR au trimestre d’automne 2013 a ainsi concilié travail, famille et études depuis 2008. Elle tenait à continuer à travailler, à « rester sur le plancher », pour se consacrer à sa passion : la grossesse et les enfants. « Je suis diplômée en soins infirmiers au Cégep de Baie-Comeau et j’ai commencé mon baccalauréat à temps partiel à l’UQAR. Je me suis jointe à la première cohorte d’études à distance à temps plein en sciences infirmières. Avec deux jours flexibles de formation par semaine avec les professeurs, ça convient à mes besoins. Surtout que l’UQAR a une entente avec mon employeur pour me libérer ces journées », conclut Jeanne Lechasseur.
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