Candidate au doctorat en sciences de l’environnement à l’UQAR, Maria de Lourdes Vazquez a récemment soutenu sa thèse portant sur une approche favorisant une prise de décision participative pour un établissement efficace des projets de parcs éoliens.
Se disant intéressée par le développement et la gestion des énergies renouvelables, Maria a choisi le Laboratoire de recherche en énergie éolienne (LRÉÉ) pour mener son doctorat, elle qui considère le LRÉÉ comme un centre d’excellence du domaine. C’est d’ailleurs le directeur du Laboratoire, le professeur Adrian Ilinca, qui supervisait sa thèse.
« Pour le doctorat en sciences de l’environnement de l’UQAR, le concept de développement durable, soit l’équilibre entre les axes environnement-économie-société, est fondamental. Lors du choix de mon sujet de recherche, un secteur de la société demandait la prise en compte de ses préoccupations. Les conclusions des rapports du Bureau d’audiences publiques en environnement (BAPE) sur l’énergie éolienne appelant à proposer un projet socialement plus acceptable ou à privilégier un référendum – rapports 233, 264 et 267 – en témoignent. Un sujet de recherche, en considérant cet axe social, me permettait donc de me cibler sur le développement durable des énergies renouvelables », explique Marie de L. Vazquez.
Ses travaux de recherches se sont donc penchés sur l’approche appelé DEMIT (Développement Énergétique par Modélisation et Intelligence Territoriale), qui se base à la fois sur un cadre argumentaire et sur la prise en compte des systèmes de valeurs et des préférences des acteurs impliqués dans un projet donné. « Les enjeux soulevés par les acteurs permettent l’inclusion de différents aspects socioculturels, environnementaux et économiques des projets de parcs éoliens et leur priorisation selon leurs différentes visions. Ces enjeux sont en lien aux principes de développement durable inclus dans la Loi sur le développement durable du Québec », ajoute la doctorante.
En plus de concevoir cette approche, Maria a testé l’approche développée sur une étude de cas, a réalisé une analyse de robustesse par rapport aux questions stratégiques soulevées et a analysé les forces-faiblesses et les opportunités-contraintes (FFOC) de la méthodologie développée. Grâce à deux financements octroyés par le Ministère de Relations internationales du Québec, elle a d’ailleurs pu réaliser deux projets pilotes hypothétiques, au Mexique et au Brésil, respectivement en 2012 et 2013.
Détentrice d’un baccalauréat en génie en systèmes électromécaniques, réalisé au Mexique, Maria de L. Vazquez a également complété une maîtrise en sciences de l’environnement à l’UQAM, dont le mémoire est axé sur les énergies renouvelables. Elle a également un diplôme d’études supérieures spécialisées en gestion de l’environnement, et un certificat en systèmes d’information géographiques. L’approche développée dans le cadre de son doctorat a été présentée au Canada, en France, au Mexique, en Espagne, en Argentine et au Brésil.
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