L’UQAR tient pour une cinquième année consécutive une université d’été sur le terrain dans le Parc national de la Gaspésie et le nord de la péninsule gaspésienne. Plusieurs spécialistes de l’UQAR animeront ce stage intensif qui offre aux étudiants l’occasion de mettre en pratique les notions propres à la biogéographie.
Les changements environnementaux sont au cœur de cette université d’été en biogéographie côtière, montagnarde et alpine qui se déroulera du 17 au 23 août. « Nous débuterons le stage sur le thème de la biogéographie historique de la Gaspésie : de la formation des Appalaches, il y a quelques centaines de millions d’années, à la déglaciation du Québec, qui a débuté il y a 15 000 ans », indique le professeur Luc Sirois. « Tout au long de la semaine, nous étudierons ce point chaud de biodiversité sur le terrain : des conifères aux assemblages floristiques constituant la toundra alpine et les littoraux; des poissons d’eau douce aux caribous de la Gaspésie et leurs prédateurs. »
En tout, 26 participants provenant des milieux universitaires et professionnels sont inscrits à cette cinquième université d’été en biogéographie côtière, montagnarde et alpine. Durant ce stage intensif, ils parcourront des rivières, des littoraux et des montagnes pour y étudier la répartition d’espèces animales et végétales en Haute-Gaspésie.
« Ce stage d’été est axé sur des observations et des apprentissages sur le terrain. Chaque journée thématique est associée à une excursion guidée par des spécialistes », explique le professeur Sirois, qui est à l’origine de ce stage intensif. « La semaine se terminera par une activité synthèse qui permettra de poser une réflexion sur l’évolution future des divers milieux dans un contexte de changement du climat et des usages du territoire. »
Plusieurs spécialistes issus du Groupe de recherche sur les environnements nordiques BORÉAS de l’UQAR animeront le stage. Les biologistes Luc Sirois, Martin-Hugues Saint-Laurent et Richard Cloutier ainsi que les géomorphologues Thomas Buffin-Bélanger, Antoine Morissette, Myriane Houde-Poirier et Émilie Ringuet aborderont des sujets tels que la végétation en altitude sur le mont Albert, la dynamique faune-habitat sur le mont Jacques-Cartier, l’évolution des littoraux et la dynamique des versants gaspésiens ainsi que l’écoulement fluvial et l’adaptation des poissons à ces habitats.
L’accueil des participants se fera le dimanche 17 août au Centre de découverte et de services du Parc national de la Gaspésie. Le Parc de la Gaspésie et la municipalité de Mont-Saint-Pierre seront les hôtes de l’événement. Le programme de formation en sciences environnementales nordiques EnviroNord, soutenu par le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG), a offert des bourses d’une valeur de 500 $ aux étudiants admissibles à participer au stage.
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