Solidement enracinée dans son milieu depuis 45 ans, l’UQAR contribue par la formation des personnes, la recherche et le service aux collectivités, à la vitalité des régions qu’elle dessert et au développement du Québec.
C’est dans l’ancien monastère des Ursulines que l’Université du Québec à Rimouski a accueilli ses premiers étudiants en septembre 1969. À l’époque, le Centre d’études universitaires de Rimouski (CEUR) était dirigé par Charles E. Beaulieu et plus de 500 étudiantes et étudiants ont fréquenté l’établissement lors de sa première année.
L’ouverture du CEUR était en phase avec l’époque. Dans la foulée de la Révolution tranquille et de la publication du Rapport Parent, le Québec amorçait un virage afin de favoriser la démocratisation des études universitaires. Au début des années 1960, le Québec ne comptait que trois universités francophones : l’Université de Montréal, l’Université Laval et l’Université de Sherbrooke.
Cette situation allait bientôt changer. En décembre 1968, le gouvernement du Québec donnait son aval à la création de l’Université du Québec. Ce nouveau réseau d’universités publiques, francophones et laïques permettait une importante décentralisation de l’offre de services universitaires dans les régions. L’UQAR est officiellement devenue une constituante de l’Université du Québec le 17 avril 1973. Proche collaborateur de Charles Beaulieu, Alcide-C. Horth est devenu le premier recteur de l’Université du Québec à Rimouski.
Tout au long de son histoire, l’UQAR a eu le souci de répondre aux besoins de formation sur l’ensemble de son territoire. Dans les années 1970, l’Université a ouvert des bureaux régionaux au Bas-Saint-Laurent, en Gaspésie et sur la Haute-Côte-Nord. Répondant à une forte demande de la population de Lévis, l’UQAR a poursuivi ses efforts de décentralisation de ses formations universitaires en y ouvrant, en 1980, un nouveau bureau régional.
La présence de l’UQAR à Lévis s’est consolidée en 1990, à la demande du ministère de l’Éducation qui invitait l’Université à offrir ses services dans la région de Chaudière-Appalaches, en plus des régions déjà desservies. Un deuxième campus a ainsi été développé, répondant à une demande de plus en plus forte au fil des ans.
À l’automne 2007, l’UQAR quittait les locaux qu’elle a occupés pendant une vingtaine d’années au Collège de Lévis, pour accueillir ses étudiantes et ses étudiants dans un nouveau campus sur le boulevard Alphonse-Desjardins, illustrant de façon tangible l’ancrage de l’UQAR dans la région. La clientèle étudiante y est d’ailleurs en constante progression.
Après avoir émis plus de 43 550 diplômes, l’UQAR compte aujourd’hui quelque 7300 étudiantes et étudiants, principalement répartis au Bas-Saint-Laurent, en Chaudière-Appalaches, en Gaspésie, aux Îles-de-la-Madeleine et sur la Haute-Côte-Nord. « L’Université a formé des milliers d’étudiants de première génération dans leur milieu. Cette accessibilité est un atout important, car la grande majorité de nos diplômés demeurent en région par la suite pour y faire carrière », observe le recteur Jean-Pierre Ouellet. L’UQAR offre désormais plus de 125 formations universitaires de premier, deuxième et troisième cycles.
Afin de soutenir le déploiement de l’UQAR sur un aussi vaste territoire, l’Université met à contribution des moyens technologiques de communication, permettant la décentralisation d’un plus grand nombre de programmes et la mise en place de formations à distance. De plus, l’UQAR maintient des points de service à Gaspé et à Rivière-du-Loup et offre de la formation à Baie-Comeau et à Saint-Georges grâce à des partenariats avec la Corporation des services universitaires du secteur ouest de la Côte-Nord et le Centre d’études universitaires des Appalaches.
Les liens de l’UQAR avec le milieu permettent aux étudiantes et aux étudiants de concrétiser les connaissances acquises en classe ; stages, sorties sur le terrain et autres expériences contribuent à rendre l’apprentissage vivant et arrimé à la réalité. « De plus, en raison de la taille des groupes et de la qualité des ressources humaines, nos étudiantes et nos étudiants profitent d’un encadrement rigoureux. Cette grande proximité favorise une formation participative », mentionne le recteur Ouellet.
La recherche a pris un essor majeur à l’UQAR depuis la fin des années 1990 dans différents domaines du savoir. L’Université a favorisé le développement de trois axes d’excellence : les sciences de la mer, le développement régional et la nordicité. Ces axes ont permis à l’UQAR de se distinguer et de favoriser sa notoriété et son rayonnement. Soulignons que l’Institut des sciences de la mer, créé en 1999 à la suite de la fusion du Département d’océanographie et de l’INRS-Océanologie, est le plus important institut francophone de recherche universitaire en sciences de la mer au Canada.
Le titre d’Université de l’année en recherche au Canada, décerné deux fois à l’UQAR par l’organisme RE$EARCH Infosource Inc., témoigne de l’importance et de la qualité de la recherche effectuée à l’UQAR, mais également du haut niveau d’expertise des personnes qui réalisent et appuient ces travaux. « Bien qu’elle soit encore une jeune université, les prix et distinctions obtenus par l’UQAR démontrent la maturité acquise en formation et en recherche. L’UQAR a à cœur de jouer un rôle de catalyseur et de moteur de développement dans les régions qu’elle dessert », conclut le recteur Ouellet. Résolument ouverte sur le monde, l’UQAR est prête à relever les défis de demain.
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