L’UQAR-ISMER, l’Observatoire global du Saint-Laurent (OGSL) et l’Institut nordique de recherche en environnement et en santé au travail (INREST) viennent de conclure une entente de partenariat interrégional visant à établir un réseau d’observatoires environnementaux permettant de suivre l’évolution de la santé des différents milieux bordant le fleuve Saint-Laurent, potentiellement modifiés par les activités anthropiques, telles que les zones industrielles et/ou portuaires et les zones de rejets municipaux.
Ce concept, mis en œuvre par ce partenariat, permettra aux industries, aux entreprises, aux organismes gouvernementaux, aux municipalités ou organisations désireuses de rencontrer leurs engagements environnementaux, de cibler des problématiques ou faiblesses de performance environnementale et de maintenir ou d’améliorer les bons rendements par la mise en place de meilleures pratiques environnementales. « Ce projet d’implantation d’observatoires environnementaux offrira également à l’industrie maritime un outil de mesure pour le suivi des composantes de l’environnement susceptibles d’être modifiées par ses activités. Cet outil scientifique orientera et guidera les dirigeants dans la prise de décisions ainsi que dans leurs actions quotidiennes, et ce, dans une perspective de développement durable », indique le directeur général de l’OGSL, Claude Tremblay.
Ce projet fait écho à un programme initié par l’Alliance verte dont l’objectif est de permettre aux entreprises et aux organisations membres de renforcer volontairement leur performance environnementale. Une vingtaine de ports au Canada ont déjà adhéré à l’Alliance verte, ce qui représente un important potentiel d’implantation d’observatoires environnementaux.
L’entente signée par deux organisations de la Rive-Sud, soit l’UQAR-ISMER et l’Observatoire global du Saint-Laurent, et une de la Côte-Nord, l’Institut nordique de recherche en environnement et en santé au travail, s’inscrit dans la mouvance de ce programme. « Notre partenariat vise à implanter des observatoires environnementaux afin d’améliorer nos connaissances sur des milieux spécifiques du fleuve Saint-Laurent, comme des ports, des baies ou des municipalités », explique la directrice de l’ISMER, Ariane Plourde. « Les données recueillies permettront de se pencher sur des problématiques spécifiques dans le cadre de maîtrise ou de doctorat de nos étudiants. »
L’industrie maritime sera interpellée afin de prendre part à cette initiative interrégionale qui couvre les deux rives du Saint-Laurent. Les trois partenaires de cette initiative misent sur une approche concertée avec le milieu pour la mise en place du réseau d’observatoires environnementaux. « La mise en œuvre des principes de l’Alliance verte nécessite une collaboration de nombreux intervenants, dont l’industrie maritime, les gouvernements et les groupes de citoyens. Notre projet s’inscrit dans cette philosophie », conclut la directrice de l’INREST, Julie Carrière.
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