Ressources Aquatiques Québec est l’un des plus importants regroupements de spécialistes en aquaculture et en pêches commerciales au Canada. Basé à l’UQAR-ISMER, le RAQ mène des recherches essentielles à ces industries qui génèrent plus de 7000 emplois directs et des ventes annuelles de près de 360 M $ au Québec.
Fondé en 2001, le RAQ rassemble une trentaine de chercheurs de l’UQAR, de l’UQAM, de l’UQAC, de l’INRS-IAF, de l’Université Laval, de l’Université de Sherbrooke, de l’Université McGill, de l’Université de Montréal, de l’École Polytechnique ainsi que de Pêches et Océans Canada, du ministère des Ressources naturelles du Québec, du Musée canadien de la Nature, de Merinov, de l’École des pêches et de l’aquaculture du Québec et du Biodôme de Montréal. Une vingtaine de chercheurs de la France, de l’Espagne, du Brésil, de la Tunisie et d’autres provinces du Canada sont également membres.
La direction scientifique de Ressources Aquatiques Québec est assumée, depuis dix ans, par la professeure Céline Audet. « Le RAQ est le seul regroupement stratégique financé par le Fonds québécois de la recherche sur la nature et les technologies (FQRNT) qui est basé en région », souligne-t-elle. « Notre leadership scientifique et notre capacité à maintenir un réseau cohérent, fonctionnel, dynamique et multidisciplinaire dans un contexte d’éclatement géographique unique – soit des Îles-de-la-Madeleine à Montréal en passant par le Saguenay – est un des points forts et une des spécificités du RAQ. »
Le RAQ pour mission de contribuer au développement de l’aquaculture et des pêches en soutenant la recherche et la formation de personnel hautement qualifié. En plus de participer activement à la reconnaissance de la recherche québécoise dans le secteur aquicole et des pêches, le regroupement est un outil majeur pour favoriser le réseautage des expertises québécoises, nationales et internationales.
La programmation scientifique du RAQ s’articule autour de quatre axes de recherche : environnement, amélioration de la production, amélioration des pratiques d’exploitation des populations naturelles et aquaculture, pêche et société. En plus de spécialistes de l’océanographie, Ressources Aquatiques Québec regroupe des experts en gestion, en biologie et en génie. « Ces différents champs d’expertise apportent une plus-value à l’avancement de l’aquaculture et des pêches », mentionne Mme Audet.
Plusieurs professeurs de l’UQAR sont membres du regroupement, soit Philippe Archambault, Pierre Blier, Jean-Claude Brêthes, Jean-Sébastien Deschênes, Magella Guillemette, Réjean Tremblay et James Wilson. En outre, une trentaine d’étudiants gradués des différentes institutions membres du RAQ sont impliqués dans les travaux de recherche.
À chaque année, les membres du RAQ mènent des dizaines de recherches sur l’aquaculture et les pêches. Parmi les recherches récentes les plus marquantes, mentionnons celle sur le génome de l’Omble de fontaine (truite mouchetée), la gestion des stocks de l’anguille, la production du doré jaune et l’utilisation des micro-algues dans la production de biodiesel. « Au cours des prochaines années, nous voulons développer de nouvelles ressources dans le secteur des pêches », ajoute la professeure Audet. Notons que l’industrie de la pêche récréative représente des retombées de plus de 1 G $ par année et près de 10 000 emplois au Québec.
Ressources Aquatiques Québec a obtenu, l’année dernière, le renouvellement du financement du Fonds québécois de la recherche sur la nature et les technologies pour les six ans. Annuellement, le RAQ est financé à la hauteur de 420 100 $ par le gouvernement du Québec. Le regroupement bénéficie également d’une subvention annuelle de 200 000 $ du programme de formation orientée vers la nouveauté, la collaboration et l’expertise en recherche (FONCER) du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada.
À sa fondation, le RAQ avait pour nom Réseau Aquaculture Québec et était soutenu par le programme Valorisation Recherche Québec. Ses activités scientifiques se concentraient sur l’aquaculture d’eau douce. En 2006, le regroupement a élargi son champ d’activité à la mariculture et a obtenu sa reconnaissance en tant que regroupement stratégique du FQRNT. C’est au printemps 2013 que le RAQ a adopté l’appellation Ressources Aquatiques Québec.
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