Des professeurs et chargées de cours du Département de psychosociologie et travail social de l’UQAR organisent le 21e symposium annuel du Réseau québécois pour la pratique des histoires de vie (RQPHV) qui aura lieu à Saint-Alexis-des-Monts, du 2 au 4 octobre, sous le thème « Intériorité citoyenne en histoires de vie : la portée politique de l’agir au cœur de l’intime. »
Présidé par le professeur en psychosociologie Luis Gomez, le RQPHV regroupe des chercheurs, des formateurs et des praticiens qui utilisent les histoires de vie comme outils de recherche et d’accompagnement des personnes et des collectivités dans leurs interventions et les formations qu’ils donnent. « Le Réseau permet de susciter des échanges et des partages autour des pratiques psychosociales en lien avec l’utilisation des approches autobiographiques en recherche, en formation et en intervention. Notre présence dans le réseau est une opportunité de créer de nouveaux partenariats et de donner une plus grande visibilité et diffusion aux travaux de nos professeurs, de nos chargés de cours et de nos étudiants », indique M. Gomez.
Le comité organisateur, composé des chargées de cours Marie Beauchesne, Pascale Bergeron et Marja Murray et du professeur Sacha Genest Dufault, s’implique activement dans le 21e symposium du Réseau québécois pour la pratique des histoires de vie. Lors de celui-ci, des étudiants, des auteurs, des chercheurs, des formateurs et des intervenants se réuniront afin de systématiser des connaissances, d’enrichir les pratiques et d’en favoriser leur transmission.
Pour le comité organisateur du symposium, l’exploration et la collecte des récits de vie sont une voie de production de connaissances pertinentes et représentent, en outre, une occasion de formation et d’émancipation pour la personne interrogée à l’égard de son histoire, de ses représentations et de sa vision du monde. « En cette époque de grande mutation de notre vivre-ensemble, la mise en relation entre l’intériorité et le politique nous semble un projet audacieux, mais nécessaire, à la fois responsabilisant et solidarisant », observe la chargée de cours Pascale Bergeron.
L’organisation du 21e symposium du Réseau québécois pour la pratique des histoires de vie a bénéficié du soutien financier du programme FODAR. Des 70 participants inscrits, on compte une douzaine d’étudiantes et d’étudiants de l’UQAR. « Leur participation leur permettra de nourrir leurs réflexions quant au lien qui existe entre la pratique de soi et l’agir politique. C’est d’ailleurs sous cet angle que nous souhaitons stimuler les échanges dans le cadre du symposium de cette année », souligne Marie Beauchesne.
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