Le 23e Symposium du Réseau québécois pour la pratique des histoires de vie (RQPHV) sera présenté à Rivière-du-Loup, à la fin du mois de septembre, sous le thème « Transmission intergénérationnelle, médiation interculturelle et histoires de vie ». Un sujet particulièrement d’actualité au Québec.
Étudiants, professeurs, chargés de cours et professionnels en sciences humaines et en sciences sociales sont conviés à participer à cet événement qui vise à rassembler celles et ceux qui s’intéressent aux défis posés par les nouvelles formes de citoyenneté sous l’angle de la formation et de l’intervention psychosociale.
« La question du vivre ensemble est de plus en plus préoccupante dans nos communautés, dans nos institutions et dans nos sociétés en mutation », observe la professeure Jeanne-Marie-Rugira, présidente du RQPHV. « Le symposium va nous permettre de nous pencher sur les enjeux éthiques, esthétiques et politiques qui émergent de la rencontre de l’autre ainsi qu’aux questions liées au métissage, à l’interculturalité et à l’acculturation. Notre souhait, c’est de produire des connaissances et des pratiques de médiation permettant de contrer la tentation du repli sur soi et favorisant les mouvements d’ouverture à l’autre et au monde. »
Plusieurs conférencières et conférenciers multidisciplinaires prendront part au symposium, dont la comédienne Catherine Dajczman, la fondatrice du Réseau international pour des alternatives culturelles au développement (RIACD), Kalpana Das, une des pionnières de l’Institut interculturel de Montréal, la documentariste Naomie Décarie-Daigneault, l’auteure Catherine Dorion, la cofondatrice de l’organisme d’innovation et d’inclusion sociale par la médiation de la créativité, des arts et de la philosophie, Nadia Duguay ainsi que le professeur Luis Adolfo Gomez Gonzalez et le chargé de cours Clency Rennie, de l’UQAR.
Le symposium du RQPHV aura lieu du 28 au 30 septembre à l’Auberge de la Pointe de Rivière-du-Loup. Pour y participer, on visite le site www.rqphv.ca. Le symposium est organisé par les professeurs Jeanne-Marie Rugira, Diane Léger et Jean-Philippe Gauthier, de l’UQAR, et Marie-Emmanuelle Laquerre, de l’UQAM, ainsi que l’auxiliaire de recherche et d’enseignement et chargé de cours Vincent Cousin (UQAR).
Rappelons que le Réseau québécois pour la pratique des histoires de vie a été fondé en 1994 sous l’impulsion du professeur de l’UQAR Jean-Marc Pilon et de la professeure Danielle Desmarais, de l’UQAM. « Bien plus qu’une méthode de recherche en sciences de l’éducation ou en sciences humaines et sociales, le recours aux histoires de vie offre une perspective transdisciplinaire et émancipatrice. Il vise le renforcement des conditions d’émergence du sujet en formation et la consolidation de son pouvoir d’agir sur lui-même et sur son environnement », conclut la professeure Rugira.
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