Une autre façon d’enseigner la géographie

Ce stage sur le terrain se déroule dans Charlevoix et sur la Haute-Côte-Nord.

Une cinquantaine d’étudiantes et d’étudiants au baccalauréat en géographie, accompagnés d’auxiliaires d’enseignement et de professeurs de l’Université du Québec à Rimouski, effectuent un stage sur le terrain d’une semaine, du 24 au 30 septembre, dans Charlevoix et sur la Haute-Côte-Nord.

Les étudiantes et les étudiants de première année se familiariseront avec l’analyse paysagère et les outils utilisés par les géographes dans le cadre d’ateliers pratiques. Ils rencontreront des acteurs régionaux et assisteront leurs collègues dans la prise de données de recherche.

Les étudiantes et les étudiants de deuxième année récolteront des indices sur le terrain afin de reconstituer l’évolution des paysages quaternaires de Charlevoix et les processus géomorphologiques actuels. Leurs sites d’études permettront de retracer l’évolution des paysages au cours des 15 000 dernières années.

Quant aux finissantes et aux finissants au baccalauréat en géographie, ils mèneront des études qui seront remises aux acteurs socio-économiques de la grande région de Charlevoix. Les projets retenus par les équipes portent sur la mise en valeur de la Pointe du Bout d’en Bas (municipalité de l’Isle-aux-Coudres), la création d’une future aire protégée au sein des municipalités de Saint-Siméon et de Baie-Sainte-Catherine (projet de parc de la Côte-de-Charlevoix) et l’évaluation des risques naturels côtiers (municipalité de Petite-Rivière-Saint-François). « Nous souhaitons que les étudiantes et les étudiants vivent une expérience qui se rapproche le plus possible du monde du travail et de la recherche et qu’ils apportent une contribution au milieu d’accueil des stages », indique la professeure Manon Savard.

Ce stage est également une occasion pour les étudiantes et les étudiants de découvrir Charlevoix et la Haute-Côte-Nord. « Le programme de baccalauréat en géographie de l’UQAR attire une forte proportion d’étudiantes et d’étudiants qui proviennent de l’extérieur de la région, notamment des régions de Montréal et de Québec, mais aussi de la France et de l’Île de la Réunion », observe le professeur Guillaume Marie.

Les étudiantes et les étudiants de tous les niveaux présenteront leurs résultats et leurs découvertes dans le cadre d’un colloque d’une journée prévu à l’UQAR le 15 décembre 2017.

Pour nous soumettre une nouvelle : communications@uqar.ca