Dans le cadre du 86^e congrès de l’ACFAS du 7 au 11 mai 2018, les professeurs en sciences de l’éducation de l’UQAR Pauline Beaupré et Sylvain Letscher, en collaboration avec la professeure de l’Université de Moncton Angela AuCoin, présenteront leur colloque intitulé «La pensée libre chez les acteurs de l’inclusion scolaire, sociale et professionnelle : célébrons les différences! »

Tout à fait dans l’esprit du thème de l’ACFAS « Célébrons la pensée libre », le colloque des professeurs Beaupré, Letscher et AuCoin a été sélectionné comme l’un des coups de cœur de cette 86^e édition. « Ce colloque est des plus pertinents et directement en lien avec la thématique du congrès », précise la professeure Beaupré. « En effet, il veut mettre en relief la pensée des différents acteurs concernés par l’inclusion sociale, scolaire et professionnelle des personnes vivant des situations de handicap. C’est très original de réunir dans un même lieu, et au même moment, des personnes d’origine et de profession diverses, qui ont la préoccupation commune de favoriser la réussite des personnes, à différentes étapes de leur parcours de vie. Il vise donc à mettre en commun des expertises complémentaires, pour aborder un sujet peu exploré qui veut être un regard longitudinal sur des recherches de pointe et des interventions inspirantes à partager. »

Le colloque se tiendra sur deux jours et sera subdivisé en plusieurs thématiques, soit la perspective des personnes vivant des situations de handicap, la perspective des parents, la perspective des acteurs scolaires, sociaux et du milieu de travail et des organismes communautaires. Il comportera une activité synthèse avec Patrick Fougeyrollas, invité d’honneur, à laquelle participeront des ressources représentantes de chacune des thématiques. Le colloque accueille une dizaine de chercheurs provenant de la Suisse, de la Belgique, du Brésil, du Québec, du Manitoba, de l’Ontario et du Nouveau-Brunswick. Des étudiants de 2^e et 3^e cycle présenteront également leurs travaux de recherche.

« La présence de personnes vivant des situations de handicap, celle de parents, d’acteurs du milieu du travail et de groupes communautaires ajoutent une crédibilité d’ancrage dans la réalité quotidienne des personnes concernées », poursuit le professeur Letscher. « La participation de ces conférenciers agissant dans leur milieu de vie est un aspect novateur du colloque et porteur de changement pour favoriser une inclusion des personnes vivant des situations de handicap. Le colloque contribuera également à créer un lien convivial de partage de points de vue entre des perspectives de personnes ayant rarement l’occasion de se rencontrer. Il permettra la rencontre entre deux champs de recherche : celui de l’inclusion et celui de la participation sociale.»

« Le point de vue des différentes personnes impliquées lors du parcours d’inclusion scolaire, sociale et professionnelle des personnes vivant des situations de handicap est rarement exposé selon différentes perspectives, » ajoute la professeure AuCoin. « Qu’ils soient parents, intervenants des réseaux communautaires, chercheurs ou des personnes vivant des situations de handicap, toutes ces personnes ont un même droit à l’expression libre de leur pensée, et, surtout, à la même attention relativement à la question des besoins prioritaires et du comment faire le mieux possible pour y répondre.»

Il importe également de souligner que deux étudiantes à la maîtrise en éducation participent activement à l’organisation du colloque. Il s’agit de Nicole Forest (Université de Moncton) et Naomie Fournier Dubé (UQAR campus de Rimouski). C’est là une excellente initiation à la recherche.