Deux étudiantes au baccalauréat en chimie de l’environnement et des bioressources ont réalisé un stage au Ministère de l’Environnement et de l’Énergie (MINAE) du Costa Rica cet été. Une expérience internationale des plus formatrices qui leur a permis de mettre en pratique plusieurs notions apprises dans leur formation.

Supervisées par le professeur Richard Saint-Louis, Karolyne Beauchamp et Kim Vaillancourt ont eu la chance d’effectuer leur stage en milieu pratique II à l’étranger. Elles ont ainsi eu l’occasion d’effectuer des échantillonnages, des analyses en laboratoire ainsi que des sorties sur le terrain.

Kim Vaillancourt travaillant en laboratoire lors de son stage.Ce projet de stage au Costa Rica visait à établir un diagnostic de la situation environnementale d’une partie du corridor biologique COBRI SURAC, dans la région urbaine de Cartago, ainsi que de réaliser un plan d’action. Les étudiantes de l’UQAR ont évalué la pollution de l’eau de trois rivières, Reventado, Molino et Toyogres, et des analyses ont été réalisées à la suite de leur travail. Elles ont également pu se pencher sur la pollution sonore ainsi que celle de l’air.

Karolyne Beauchamp et Kim Vaillancourt se disent satisfaites de la réalisation de leur stage et des retombées pour le Ministère de l’Environnement et de l’Énergie (MINAE) du Costa Rica. « On a senti que notre travail servait à quelque chose, que notre expertise et que nos connaissances pouvaient vraiment être utiles », souligne Mme Beauchamp. Les étudiantes ont eu l’occasion de rédiger des recommandations pour aider la gestion environnementale  dans la région urbaine de Cartago.

Cette expérience enrichissante leur a enfin permis de perfectionner leur espagnol et leur a donné le goût  pour travailler à l’étranger. « La chimie est à la base de tout, cela ouvre beaucoup de portes sur différents domaines », observe Mme Vaillancourt. Elles envisagent d’ailleurs toutes deux de poursuivre des études au 2^e cycle.

Le baccalauréat en chimie de l’environnement et des bioressources de l’UQAR se démarque par son volet pratique, car 70 % des cours comprennent du travail de laboratoire et des sorties sur le terrain. Cette formation multidisciplinaire comporte des cours sur le milieu marin, sur l’atmosphère, sur la valorisation des bioressources et sur les grands enjeux environnementaux.