C’est sa passion pour l’enseignement qui a mené Sara-Ève Bérubé à s’inscrire au baccalauréat en enseignement en adaptation scolaire et sociale. Une passion qui se traduit par sa volonté de contribuer à améliorer le parcours scolaire de ses élèves.

Originaire de Baie-Comeau, l’étudiante a très vite été séduite par l’Université du Québec à Rimouski. Elle en apprécie particulièrement la dimension humaine et la taille des groupes qui permet une plus grande proximité avec les professeurs. 

C’est lors d’un stage réalisé au Cégep de Baie-Comeau que Mme Bérubé a constaté les nombreuses facettes de l’enseignement. « J’ai choisi le programme d’étude en enseignement en adaptation scolaire et sociale pour son côté humain, mais aussi pour la relation d’aide auprès des jeunes en difficultés d’apprentissage. Ce sont deux éléments essentiels pour moi », indique Mme Bérubé. « L’enseignement permet d’être entouré d’une équipe, mais en étant maître de son environnement, autrement dit sa classe. »

Les quatre stages obligatoires durant le baccalauréat en enseignement en adaptation scolaire et sociale permettent à l’étudiante de mettre en pratique ce qui lui est enseigné à l’université, tout en enrichissant ses connaissances en milieu professionnel. « Les stages nous font vivre différents moments d’une année scolaire, ce qui est très formateur. Ils sont essentiels à la formation », souligne Sara-Ève Bérubé.

Mentionnons que le ministère de l’Éducation a récemment mis en place le  Programme de valorisation des futures enseignantes et des futurs enseignants. Ce programme offre une bourse d’une valeur de 3 900$ aux étudiantes et étudiants qui terminent le stage IV.

Le domaine de l’enseignement offre une grande place à la créativité, ce qui est une grande source de motivation pour celle que ses élèves appellent « Mme Sara-Ève ». « L’enseignement n’est pas seulement théorique, l’enseignement, c’est de travailler avec les élèves pour les élèves.  Le baccalauréat en enseignement en adaptation scolaire et sociale permet ainsi de mieux comprendre l’élève, d’adapter le matériel à sa situation tout en trouvant des solutions. »

L’étudiante a participé à l’organisation d’un événement à l’occasion de la dernière Semaine québécoise de la déficience intellectuelle. Une implication à la fois dans la logistique de l’organisation et  dans la réalisation des conférences d’Amélie Duranleau, de Marie-Lee Houde et de Charlotte Rancourt portant sur l’accessibilité des personnes ayant une déficience intellectuelle sur le marché du travail.

Le projet porté par les professeurs Johanne Cauvier, Thania Corbeil et Sylvain Letscher a regroupé l’expertise du corps enseignant et des étudiants. « Je trouve que la Semaine québécoise de la déficience intellectuelle permet de valoriser les personnes ayant une déficience intellectuelle et de réduire les préjugés sur ces personnes », explique Mme Bérubé.

À la fin de son baccalauréat, Sara-Ève Bérubé souhaite trouver un emploi dans une commission scolaire et envisage de devenir par la suite orthopédagogue dans une école primaire. Le baccalauréat en enseignement en adaptation scolaire et sociale vise à développer les compétences requises à la maîtrise de l’intervention pédagogique auprès des élèves en difficulté, des élèves du secteur des adultes en formation de base ainsi que des élèves handicapés. 

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