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L’UQAR est partenaire du projet de délocalisation du programme de doctorat en médecine de l’UL

Dans l'ordre habituel, Sophie D’Amours, rectrice de l’UL, Daniel Paré, PDG du CISSS de Chaudière-Appalaches, Isabelle Malo, PDG du CISSS du Bas-Saint-Laurent, Harold LeBel, député de Rimouski, Danielle McCann, ministre de la Santé et des Services sociaux, Denis Tardif, député de Rivière-du-Loup–Témiscouata, Marie-Ève Proulx, ministre responsable de la région de la Chaudière-Appalaches, de la région du Bas-Saint-Laurent et de la région de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine, Pascal Bérubé, député de Matane-Matapédia, Jean-Pierre Ouellet, recteur de l’UQAR, et Julien Poitras, doyen de la Faculté de médecine de l'UL..

L’Université Laval et sa Faculté de médecine, le CISSS de Chaudière-Appalaches, le CISSS du Bas-Saint-Laurent et l’Université du Québec à Rimouski reçoivent le feu vert du gouvernement du Québec pour concrétiser les prochaines étapes du projet de délocalisation du programme de doctorat en médecine. Ce projet vise à valoriser et à promouvoir la pratique médicale en région et en milieu rural.

Les quatre partenaires se réjouissent d’avoir franchi ce nouveau jalon et saluent le gouvernement du Québec pour son appui. Le financement gouvernemental annoncé aujourd’hui prévoit des investissements de 37 M$, soit 20 M$ pour la construction du pavillon d’enseignement délocalisé à Lévis et 17 M$ pour celui de Rimouski.

Les partenaires souhaitent accueillir les premières cohortes de 18 étudiantes et étudiants en médecine à Lévis et à Rimouski dès septembre 2022.

Un projet collaboratif qui se démarque

La réalisation de ce projet collaboratif et innovant repose sur la force du partenariat et la complémentarité des partenaires. Les acteurs de ce grand projet, qui incluent également les effectifs cliniques, s’engagent ainsi à encourager davantage de nouveaux médecins à s’installer en région une fois leur formation terminée, afin de mieux servir et de mieux répondre aux besoins de ces populations.

Par le déploiement de ce projet socialement responsable, les quatre partenaires entendent valoriser et promouvoir la pratique médicale en région à travers trois grands volets :

  • Implanter l’enseignement du préexternat en médecine, soit les trois premières années du doctorat à Rimouski et à Lévis;
  • Déployer, le plus possible, dans toute la région de l’Est-du-Québec, l’enseignement des deux dernières années du doctorat (externat selon une formule adaptée aux régions, soit l’externat longitudinal intégré (ELI));
  • Consolider l’enseignement des programmes de résidence en région et développer le mentorat et la formation médicale continue pour soutenir la pratique en région.

Le projet permet d’offrir une formation médicale adaptée à la pratique en région par une exposition précoce et continue à cette pratique médicale et par le développement de compétences liées à la collaboration interprofessionnelle, en y associant, notamment, des étudiantes infirmières praticiennes et étudiants infirmiers praticiens spécialisés formés à la pratique en région. Enfin, le projet assure à l’étudiante ou à l’étudiant une immersion en milieu universitaire pour favoriser son développement personnel et son intégration sociale ainsi que pour faire naître chez elle ou chez lui le goût de vivre et de pratiquer en région.

 « Nous sommes très fiers du leadership de notre Faculté de médecine dans la réalisation de ce projet et également du niveau de concertation de tous les partenaires. La Faculté vient d’ailleurs de remporter le prix Keith 2019 parce qu’elle est la faculté au Canada qui a formé le plus grand nombre de médecins de famille pratiquant toujours en région dix ans après leur diplomation. Nous avons déployé, depuis les quarante dernières années, de nombreux efforts pour assurer une formation de qualité en région, notamment avec la mise en place d’unités de médecine familiale, dont celle de Rimouski créée en 1986. La force de notre approche, c’est cette collaboration unique entre les acteurs clés de notre réseau, ainsi que l’écoute des besoins des professionnels de la santé et de la population. Les étudiantes et les étudiants qui auront la chance de s’engager dans ce nouveau cheminement en région et en milieu rural vivront une expérience immersive unique qui leur fera connaître et apprécier les aspects positifs d’une telle pratique », souligne la rectrice de l’Université Laval, Sophie D’Amours.

« Le CISSS du Bas-Saint-Laurent ne peut que se réjouir de la concrétisation de ce projet audacieux et novateur qui rallie la communauté médicale bas-laurentienne. Grâce à ce partenariat unique, aux retombées extrêmement positives pour la population de l’Est-du-Québec, nous nous assurons non seulement de faciliter le recrutement, mais également de contribuer de façon concrète à la formation, aux aptitudes et aux compétences particulières que requiert la pratique médicale en région. Quelle belle occasion d’améliorer la qualité de la formation médicale des étudiantes et des étudiants pour qu’ils soient, au terme de leur externat chez nous, intéressés à poursuivre leur parcours de formation et leur pratique en région! », mentionne Isabelle Malo, présidente-directrice générale du CISSS du Bas-Saint-Laurent.

« Quel privilège de former les futurs médecins à l’Hôtel-Dieu de Lévis, le seul hôpital du territoire d’enseignement de la Faculté de médecine de l’Université Laval qui regroupe sur un même site autant de spécialités! Ils sauront également tirer profit d’une immersion clinique qui se distingue par un modèle d’organisation axé sur la cohésion médicale et la collaboration multidisciplinaire qui favorisent le développement et l’apprentissage. Nous sommes convaincus que la combinaison « conditions d’apprentissage et expositions à différents milieux ruraux de la région de Chaudière-Appalaches » favorisera l’intérêt pour une pratique en région et répondra aux besoins de notre communauté et de celle de l’Est-du-Québec : accueillir nos futurs médecins! », souligne Daniel Paré, président-directeur général du CISSS de Chaudière-Appalaches.

« La complémentarité des expertises des quatre partenaires du projet favorisera l’encadrement et l’intégration des étudiantes et des étudiants en médecine dans nos régions. Ces futurs médecins pourront prendre part à une vie universitaire au cours de leur formation médicale. Ils auront accès à des campus universitaires de proximité pour une partie de leur formation et pourront bénéficier des services que nous offrons à nos étudiants. En outre, le projet ouvre la voie à de nouveaux développements pour l’UQAR en sciences de la santé. L’UQAR travaille notamment au déploiement d’une formation d’infirmières praticiennes et d’infirmiers patriciens spécialisés de première ligne adaptée aux spécificités de la pratique en région, et des projets de recherche seront mis de l’avant avec les deux CISSS du Bas-Saint-Laurent et de Chaudière-Appalaches », indique le recteur de l’UQAR, Jean-Pierre Ouellet.

Les partenaires poursuivront leurs travaux pour franchir les prochaines étapes, soit:

  • L’élaboration des programmes fonctionnels et techniques pour la construction des pavillons;
  • L’adaptation du programme d’enseignement à la pratique médicale en région, incluant la recherche de nouveaux éléments sur la collaboration interprofessionnelle avec, entre autres, les infirmières praticiennes et les infirmiers praticiens spécialisés (IPS), ainsi que la recherche de modalités pédagogiques optimales combinant l’immersion clinique et l’immersion universitaire;
  • Le développement d’actions de promotion et de sensibilisation auprès des étudiantes et des étudiants des établissements d’enseignement secondaire et collégial en région.

 

Pour nous soumettre une nouvelle : communications@uqar.ca