Traiter de la surconsommation à travers l’art

Un projet artistique d’exception a été réalisé par cinq étudiantes au baccalauréat en enseignement en adaptation scolaire et sociale. Elles avaient en tête un but bien spécifique : sensibiliser les élèves de la classe de CPFC de l’école secondaire de la Camaradière à la surconsommation vestimentaire.

Les étudiantes Jayne Amyot, Ann-Julie Harvey, Michèle Lacroix, Janie Malo et Geneviève Sanfaçon-Bédard ont bien réussi cet objectif en mettant sur pied leur projet Acheter, c’est jeter, dans le cadre du cours Art et éducation donné par la professeure Anne Marie Michaud. L’œuvre a été conçu entièrement avec des vêtements recyclés.

« La surconsommation vestimentaire est un grand enjeu mondial, car elle a d’énormes conséquences sur l’environnement. Par exemple, l’industrie du coton est responsable de 25 % de la consommation mondiale de pesticides. Ainsi, prenez quelques instants pour penser à tous les vêtements que vous possédez.  Les Québécois jettent plus de 24 kg de vêtements par année », explique Geneviève Sanfaçon- Bédard.

Pour réaliser leur projet, les étudiantes ont entamé un ménage de leur garde-robe respective et elles ont mis dans un sac tous les vêtements qu’elles n’avaient plus besoin. Elles ont ensuite rencontré les élèves de l’école secondaire la Camaradière de Québec. Après un échange des plus enrichissant avec les élèves sur l’industrie des vêtements et ses conséquences, elles leur ont montré leurs vêtements usagés et leur ont demandé ce qu’ils aimeraient représenter. D’un commun accord, ils ont créé un signe de dollar avec les vêtements pour représenter que l’industrie incite les consommateurs à acheter même s’ils en n’ont pas véritablement besoin.

« Les élèves ont vraiment apprécié ce projet, qui a ensuite été exposé dans leur école et dans l’atrium de l’UQAR. Ils ont été confrontés à une réalité qu’ils ne connaissaient pas et ils ont décidé de s’investir dans la conception de l’œuvre. Ils se sont rendu compte que l’art peut avoir un grand impact lorsque nous nous en servons pour faire valoir des causes importantes », mentionne Mme Sanfaçon-Bédard. En plus de sensibiliser à la surconsommation vestimentaire pour le bien de l’environnement, le projet Acheter, c’est jeter a permis à ces cinq étudiantes de partager des réflexions enrichissantes avec des élèves de l’école secondaire de la Camaradière.

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