L’Université du Québec à Rimouski vient d’ajouter une concentration en écoconstruction à son programme de baccalauréat en génie civil. Ce nouveau cheminement vise à former des ingénieures et des ingénieurs possédant un bagage de compétences en écoconception des structures.

L’écoconstruction se distingue par l’intégration systématique des aspects environnementaux dans la conception de structures. Elle vise une réduction maximale des impacts environnementaux en ce qui a trait au cycle de vie des matériaux utilisés et une optimisation de l’efficacité énergétique des bâtiments. Étant une ressource renouvelable, le bois est au cœur du concept d’écoconstruction.

(Photo: Nordic structures)« La nouvelle concentration en écoconstruction comporte cinq cours qui ciblent l’intégration du bois dans la conception de structures ainsi que dans la réhabilitation de celles-ci », indique le professeur Éric Hudier, qui est le responsable du baccalauréat en génie civil. « L’efficacité énergétique, la séquestration du carbone et la réduction des composés organiques volatils (COV) sont des concepts qui sont étudiés dans cette concentration de 15 crédits. »

Une nouvelle professeure spécialisée en écoconstruction s’est récemment jointe à l’équipe de professeurs en génie de l’UQAR. Titulaire d’un doctorat en sciences du bois de l’Université Laval, Caroline Frenette est une experte en conception des structures en bois qui intègrent l’ingénierie des structures, la physique du bâtiment et l’évaluation des impacts environnementaux basée sur l’analyse du cycle de vie.

L’UQAR offre un baccalauréat en génie civil depuis l’automne 2019. En plus de la concentration en écoconstruction, le programme offre une concentration en génie côtier (15 crédits) qui est unique au Canada. D’une durée de quatre ans, ce baccalauréat vise à former des spécialistes en conception des structures, en géotechnique des sols, en hydraulique souterraine, en conception, en construction et en entretien des routes, ainsi qu’en conception, en construction et en entretien d’infrastructures riveraines.

Rappelons que l’UQAR offre également des baccalauréats en génie électrique, en génie mécanique et en génie des systèmes électromécaniques, une maîtrise en ingénierie et un doctorat en ingénierie. « Les formations de génie offertes par l’UQAR sont reconnues. La taille de nos cohortes permet aux étudiantes et aux étudiants de participer à des vrais projets en génie et d’être en contact avec des entreprises de la région qui souhaitent optimiser des procédés dans leur domaine », conclut le professeur Hudier.