L’UQAR a lancé les activités de sa Clinique universitaire d’enseignement et de recherche en kinésiologie au complexe sportif Desjardins de la Ville de Rimouski. Dotée d’équipements de pointe, cette nouvelle infrastructure permettra d’offrir une formation pratique aux étudiantes et aux étudiants au baccalauréat en kinésiologie.
L’Université a accueilli sa toute première cohorte d’étudiantes et d’étudiants en kinésiologie au trimestre d’automne 2019. Pas moins de 330 heures de leur formation seront effectuées dans le cadre de stages qui se dérouleront notamment à la Clinique universitaire d’enseignement et de recherche en kinésiologie. Cette clinique deviendra un espace où les futurs kinésiologues pourront mettre en pratique les notions théoriques auprès de véritables clients.
« La Clinique va être ouverte toute l’année et sera accessible tant au grand public qu’aux athlètes. Dans le cadre des stages, les étudiantes et les étudiants vont y réaliser des évaluations de condition physique ainsi que des programmes et des suivis d’entraînement. La clientèle va donc contribuer à la formation de nos étudiantes et de nos étudiants tout en bénéficiant de services supervisés en kinésiologie », indique la professeure Andrée-Anne Parent.
La Clinique universitaire d’enseignement et de recherche en kinésiologie est dotée d’équipements de pointe, dont un tapis roulant haute performance, un analyseur métabolique pour mesurer la consommation d’oxygène durant l’effort, des cardio-fréquencemètres, des cellules photoélectriques pour détecter les mouvements, des vélos stationnaires et des poids libres. On y retrouve également trois salles de consultation. « En plus d’être un laboratoire de formation pratique, la Clinique va nous permettre de plonger les étudiantes et les étudiants dans des projets de recherche en kinésiologie. Nous allons explorer de nouvelles évaluations et de nouveaux programmes d’entraînement et de réadaptation », précise la professeure Parent.
Les évaluations et les programmes d’entraînement seront adaptés aux besoins de chacun des clients. En outre, les piscines et les glaces du complexe sportif Desjardins pourront être mises à contribution pour des examens plus précis. « Par exemple, nous n’allons pas évaluer des joueurs de hockey avec des vélos stationnaires, mais directement sur la glace avec des tests spécifiques à leur sport. Avec nos cardiofréquencemètres, nous pourrons suivre jusqu’à 10 personnes en même temps pendant un match », explique la professeure Parent.
Reconnu par la Fédération des kinésiologues du Québec, le baccalauréat en kinésiologie vise à former des spécialistes de l’activité physique qui utilisent le mouvement à des fins de prévention, de réadaptation et de performance. « La kinésiologie s’adresse à plusieurs clientèles. Elle peut aider les personnes qui ont des problèmes chroniques et les personnes vieillissantes afin qu’elles gardent leurs capacités fonctionnelles et évitent les blessures. Les kinésiologues travaillent aussi en prévention et en promotion de l’activité physique, en ergonomie du travail et auprès des athlètes qui veulent améliorer leurs performances », ajoute Andrée-Anne Parent.
Pendant leur formation, les étudiantes et les étudiants au baccalauréat en kinésiologie vont acquérir des connaissances en biomécanique, en physiologie de l’exercice, en anatomie musculosquelettique, en saines habitudes de vie, en nutrition, en psychosociologie, en gestion des ressources humaines, en psychologie sportive, en évaluation de l’aptitude physique des athlètes et en méthode d’entraînement. D’une durée de 3 ans, cette formation de 90 crédits est offerte à temps complet au campus de Rimouski et comporte des stages d’initiation, d’intervention et de spécialisation.
En plus de la Clinique universitaire d’enseignement et de recherche, la salle d’entraînement du Service des activités physiques et sportives (SAPS) et un laboratoire en kinésiologie situé au-dessus du SAPS sont aussi utilisés pour former les étudiantes et les étudiants en kinésiologie. Ce laboratoire du G-320 est équipé d’un vélo stationnaire, d’un tapis roulant et d’un projecteur pour favoriser les apprentissages théoriques. « Le baccalauréat marie la formation théorique et la formation pratique. C’est important que la théorie s’incarne dans la réalité du travail des kinésiologues », conclut la professeure Parent. Rappelons que ce programme a été développé par l’Université du Québec à Chicoutimi.
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