Marie-Luce Carrier
Étudiante à la maîtrise en éducation
Après mon baccalauréat en enseignement secondaire, j’ai eu envie de poursuivre mes études à la maîtrise et de conjuguer deux de mes grands centres d’intérêt : l’éducation et la méditation. Je suis dirigée par le professeur Sylvain Letscher et dans le cadre de mon projet de recherche, je m’intéresse à l’impact de la méditation pleine conscience sur le bien-être d’adolescents doués. Pour moi, le bien-être est la pierre angulaire de tout accomplissement, aussi bien sur le plan scolaire, personnel que professionnel. Je suis rimouskoise d’origine. Étudier à l’UQAR allait de soi pour moi. C’est une université où toutes les personnes qui la fréquentent, que ce soit les professeurs, les employés, les étudiants, se traitent d’égal à égal, avec ouverture et convivialité. Si l’on a une question ou un problème, il y a toujours quelqu’un pour nous écouter et nous fournir les ressources dont nous avons besoin. Mon sentiment d’appartenance à l’égard de l’UQAR grandit d’année en année.
— Marie-Luce Carrier
La méditation pleine conscience : une pratique à explorer dans les milieux scolaires
Diplômée au baccalauréat en enseignement secondaire, Marie-Luce Carrier fait partie de ces étudiantes dont les implications sont en symbiose avec le domaine d’études. Ayant entrepris une maîtrise en éducation il y a quelques mois, elle se consacre à un sujet qui fera écho chez plusieurs élèves du secondaire : l’impact de la méditation pleine conscience sur le bien-être d’élèves doués du secondaire.
La santé mentale a pris une nouvelle dimension collective avec la pandémie de la COVID-19. Les adolescentes et les adolescents ont d’ailleurs été particulièrement éprouvés par les mesures sanitaires qui affectent leur quotidien. Un constat qui interpelle Mme Carrier pour qui le bien-être est la pierre angulaire de tout accomplissement, aussi bien sur le plan scolaire, personnel que professionnel.
« Pour exprimer son plein potentiel, on doit se sentir bien », observe la diplômée de l’UQAR. « Les élèves doués, appelés également « à haut potentiel intellectuel », semblent présenter des particularités de fonctionnement susceptibles de nuire à leur bien-être. L’efficacité de la méditation pleine conscience dans l’amélioration du bien-être a été démontrée dans de nombreuses études, tant chez les adultes que chez les enfants et les adolescents. À mon avis, cette pratique aidera les élèves doués à se développer harmonieusement et à s’épanouir pleinement dans leur parcours scolaire. »
Dirigée par le professeur Sylvain Letscher, la chercheuse a entrepris sa maîtrise à l’été 2020. « La pleine conscience permet de cultiver le calme, la bienveillance et la compassion, des qualités qui ont le pouvoir de transformer notre monde. Dans le cadre de ma maîtrise, je m’intéresse à l’impact de la méditation pleine conscience sur le bien-être d’adolescents doués. »
Originaire de Rimouski, Marie-Luce Carrier est passionnée par l’éducation depuis son tout jeune âge. « Le contact avec les jeunes me nourrit et me stimule. Quand j’ai fait mes stages, je me plaisais à dire que je me sentais comme dans un terrain de jeu. Aussi, comme j’adore apprendre, transmettre cette passion à mes élèves se fait naturellement », mentionne l’étudiante qui a d’ailleurs été bénévole pendant ses études au baccalauréat pour l’organisme Pro-Jeune-Est afin de soutenir des élèves en difficulté.
En plus de l’éducation, la santé et l’environnement sont deux causes qui tiennent particulièrement à cœur à Mme Carrier. Elle est d’ailleurs ambassadrice pour le programme pancanadien Portail Océan, destiné aux jeunes de 18 à 30 ans, et s’implique depuis le début de ses études universitaires au sein du CÈDRE, le comité environnemental de l’UQAR. En outre, l’étudiante en sciences de l’éducation a participé au développement du jardin communautaire de l’Université, le Jardin de la Cédrière, a siégé au comité organisateur de la Semaine rimouskoise de l’environnement pendant trois ans et est bénévole pour l’organisme Les Fruits Partagés, dont la mission est de réduire le gaspillage et la précarité alimentaire en soutenant Moisson Rimouski-Neigette.
S’il y a une chose que Mme Carrier apprécie particulièrement de l’UQAR, c’est la « simplicité » qu’on y retrouve dans les relations interpersonnelles. « Toutes les personnes qui fréquentent l’UQAR, que ce soit les professeurs, les employés, les étudiants, se traitent d’égal à égal, avec ouverture et convivialité. Si on a une question ou un problème, il y a toujours quelqu’un pour nous écouter et nous fournir les ressources dont nous avons besoin. Mon sentiment d’appartenance à l’égard de l’UQAR grandit d’année en année. »
Marie-Luce est une étudiante aux occupations multiples : piano, planche à neige, yoga, ski alpin, guitare, lecture et jardinage font partie de son quotidien. Marie-Luce Carrier ne ferme aucune porte lorsqu’on la questionne sur son avenir professionnel. « Comme mes champs d’intérêt sont variés, je reste ouverte à toutes les opportunités qui s’offriront à moi. Enseigner dans une école secondaire me comble de bonheur, mais il est fort probable que cette carrière s’accompagne d’autres projets, que ce soit en recherche ou dans un autre domaine. »