Marie-Pier Gendron
Étudiante au baccalauréat en kinésiologie, campus de Rimouski
J’ai entrepris mon baccalauréat en kinésiologie à l’automne 2020. Comme je pratique l’haltérophilie depuis plus de 7 ans, il s’agit d’une formation qui me convient parfaitement. J’ai toujours voulu transmettre mes connaissances et ma passion pour le sport. Que ce soit pour la performance sportive ou bien l’entraînement de tous les jours, aider quelqu’un à se surpasser ou simplement faire passer un bon moment à quelqu’un durant sa journée sont ce que j’ai envie de faire. J’adore faire mes études à l’UQAR. Les professeurs sont à l’écoute et flexible et comme on est une petite cohorte, j’ai vite eu la chance de créer des liens avec les autres personnes.
— Marie-Pier Gendron
Marie-Pier Gendron fait sa marque en haltérophilie
Étudiante au baccalauréat en kinésiologie, Marie-Pier Gendron est une haltérophile à surveiller. Pratiquant son sport à l’échelle nationale, l’athlète rimouskoise participera en mars à une première compétition de niveau international aux États-Unis.
Cela fait sept ans que Mme Gendron a eu la piqûre pour l’haltérophilie. « J’ai fait du CrossFit pendant trois ans avant de commencer l’haltérophilie. Ce sport m’a tout de suite accrochée. Mes entraînements prennent environ entre 14 et 18 heures par semaine, tout dépendant du moment de la saison. Mais en plus de mes entraînements en haltérophilie, j’ai aussi des entraînements avec mon kinésiologue, Jean-Philippe Arseneault-Courtois, des rendez-vous avec ma massothérapeute ou bien mon physiothérapeute. Donc, ma préparation sportive me prend beaucoup de temps. »
Marie-Pier Gendron est un athlète qui se démarque de plus en plus dans son sport. À deux reprises, elle a décroché le titre de championne canadienne junior chez les moins de 49 kg, soit en 2019 et en 2020. Fait inusité, elle a aussi obtenu une troisième place au championnat canadien de 2019 dans la catégorie senior. Puis, en 2021, l’étudiante en kinésiologie a remporté le championnat senior de Québec.
« En mars, j’ai une première compétition hors circuit de qualification aux États-Unis, endroit encore à déterminer pour le moment. Par la suite, je vais participer aux qualifications en vue du championnat canadien en mai et je vise aussi de prendre part aux prochain championnats mondiaux universitaires du Commonweath », précise Mme Gendron.
En plus des déplacements, l’un des défis pour l’athlète de Rimouski est d’avoir accès à des installations spécialisées en haltérophilie. « Je viens tout juste d’avoir l’équipement dont j’ai besoin, après sept années à pratiquer mon sport. Les compétitions, les camps d’entraînements et autres événements ont parfois lieu très loin. Je ne compte plus mes allers-retours à Montréal pour des compétions. Depuis quelques années, j’ai commencé à performer au niveau national, donc, en plus de mes déplacements au Québec, j’ai commencé à voyager un peu partout au Canada pour des compétitions. »
L’haltérophilie est un sport très exigeant sur le plan physique. Les rendez-vous avec sa massothérapeute, son physiothérapeute et son kinésiologie sont nombreux dans l’agenda de Marie-Pier Gendron. « Tous mes rendez-vous visent à aider à ma récupération, à soigner des blessures passagères et à m’aider à performer. Avec tous mes déplacements et mes rendez-vous avec des spécialistes, les frais inhérents à mon sport sont assez importants en plus de l’équipement et du matériel que j’ai dû acquérir. »
La performance de Maude Charron aux derniers Jeux olympiques représente une source d’inspiration pour Marie-Pier Gendron. « Maude Charron a atteint la plus grande compétition à laquelle de nombreux athlètes désire participer. Elle a su montrer que même en région, et malgré le manque d’installations spécialisées, il est possible d’attendre les plus grands sommets. »
C’est à l’automne 2020 que Mme Gendron a entrepris son baccalauréat en kinésiologie, et ce, après avoir complété un diplôme d’études collégiales en Technique de diététique au Cégep de Rimouski. « J’ai toujours voulu transmettre mes connaissances et ma passion pour le sport. Que ce soit pour la performance sportive ou bien l’entraînement de tous les jours, aider quelqu’un à se surpasser ou simplement faire passer un bon moment à quelqu’un durant sa journée sont ce que j’ai envie de faire. Un jour, je me suis demandé : après ma carrière d’athlète, qu’est-ce que je vais faire? Je voulais être dans un domaine où ma passion pour mon le sport allait pouvoir me servir. J’aimerais d’ailleurs ouvrir mon propre gym dans quelques années. Mais d’ici là, j’aimerais travailler en performance avec des équipes sportives, des organismes ou bien avec des athlètes individuellement », conclut l’haltérophile.