Marine Cailleau et Charlie Veilleux représenteront l’Université du Québec à Rimouski lors de la grande finale du concours « Délie ta langue! ». L’événement sera présenté le lundi 28 mars, dès 16 h, à la Grande bibliothèque de Montréal.
Initié par le Bureau de valorisation de la langue française et de la Francophonie de l’Université de Montréal, « Délie ta langue! » en est à sa quatrième édition. En plus de l’UQAR, l’Université du Québec à Chicoutimi, l’Université de Sherbrooke et l’Université Concordia participent à ce concours d’éloquence qui s’adresse aux étudiantes et aux étudiants de premier cycle.
Dix personnes ont été retenues comme finalistes à ce concours qui consiste en une présentation orale de 5 minutes à propos d’une expression française mise en lien avec un enjeu social. « Charlie et Marine se sont investies de façon exceptionnelle depuis l’automne dans la préparation de leur présentation. Le travail qu’elles ont fait sur leur texte, au fil de plusieurs réécritures, et plus généralement l’approfondissement de leur réflexion dans le cadre des formations est admirable. Lors de la finale, elles pourront parler d’un enjeu qui leur tient à cœur devant un public prestigieux et je suis persuadée qu’elles vont nous impressionner », indique la professeure Katerine Gosselin, qui fait partie du comité organisateur du concours à l’UQAR.
Étudiante au baccalauréat en biologie au campus de Rimouski, Marine Cailleau a toujours eu un intérêt pour les concours d’éloquence. La prestation de Mael Pelletier, le premier représentant de l’UQAR au concours « Délie ta langue! », l’a incitée à s’inscrire. « J’ai un peu participé sur un coup de tête. J’ai pris ça comme un défi et je me suis dit que c’était maintenant ou jamais, qu’il fallait que je me lance, que j’ose. Et me voilà, cinq mois après, en finale! »
Mme Cailleau a choisi l’expression « ne pas avoir froid aux yeux » pour le concours. « Je parlerai de l’importance du consentement. Je voulais parler d’une thématique qui compte pour moi et qui parle à beaucoup de personnes. Je crois que c’est un sujet qu’il est nécessaire d’aborder dans notre société, tout comme le sujet de la sexualité en général. Sans vouloir trop en dévoiler, je place le sujet du consentement dans une société où, pour une femme, il est difficile de se faire entendre et de faire comprendre à autrui que l’on ne veut pas faire quelque chose. »
Charlie Veilleux est étudiante au baccalauréat en éducation préscolaire et en enseignement primaire au campus de Lévis. « J’ai plusieurs passions dans la vie et les mots en font partie. J’aime m’exprimer et jouer avec les expressions de la langue française. Lorsque j’ai découvert le concours « Délie ta langue! », il a été évident que je devais y participer. J’adore parler de politique et de philosophie. Ainsi, joindre ma passion pour les mots à un enjeu social n’a pas été difficile. Le réel défi a été de me limiter à une présentation oratoire de cinq minutes! »
Mme Veilleux présentera l’expression « s’en laver les mains ». « Je l’ai choisie en septembre alors que la troisième vague battait son plein. Cette expression d’actualité, je m’en sers pour déjouer le public en utilisant la pandémie comme mon instrument pour démontrer un enjeu beaucoup plus grand. En effet, je ne m’intéresse pas au virus, mais bien au caractère égocentrique qu’il fait ressortir de notre société qui se dit solidaire. Il y a quelque chose de très particulier dans le fait de s’isoler pour aider la collectivité. Ainsi, l’enjeu social que j’examine relève de l’opposition entre le vivre-ensemble en collectivité et le détachement chez l’individu. »
La communauté de l’UQAR est invitée à regarder la finale du concours « Délie ta langue! ». Pour ce faire, il faut s’inscrire au préalable en remplissant un formulaire disponible ici. L’événement sera présenté en ligne le lundi 28 mars, de 16 h à 18 h 30. Pour plus d’information, on visite le site du concours.
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