Léa Jeandemange
Étudiante à la maîtrise en éthique à l’UQAR, au campus de Rimouski
Je suis originaire de Reims, en France, et je suis étudiante à la maîtrise en éthique. Les questions du vivre ensemble ont toujours eues un grand intérêt pour moi. Mes études en éthique me permettent de pousser plus loin ma réflexion sur les représentations des femmes dans l’imaginaire transhumaniste qu’on retrouve en science-fiction. J’ai toujours été curieuse des cyborgs et des robots et cette curiosité s’est muée en intérêt scientifique sur le transhumanisme. Dans mes travaux de recherche, je me questionne à savoir si le transhumanisme est la promesse d’un avenir meilleur et plus juste pour toutes les personnes qui s’identifient comme femme.
— Léa Jeandemange
Un nouvel éclairage éthique sur l’imaginaire transhumaniste
Léa Jeandemange porte un grand intérêt aux questions liées au vivre ensemble et aux nouvelles technologies. En s’inscrivant à la maîtrise en éthique à l’UQAR, l’étudiante française a voulu pousser plus loin sa réflexion sur les représentations des femmes dans l’imaginaire transhumaniste qu’on retrouve en science-fiction.
Originaire de Reims, Mme Jeandemange a entrepris ses études à l’Université du Québec à Rimouski à l’automne 2020. « J’ai toujours voulu comprendre le monde autour de moi, c’est notamment pour ça que j’ai obtenu un baccalauréat en science politique et en droit en France, mais ça me paraissait insuffisant. Ce que j’aime dans l’éthique, c’est qu’au-delà d’avoir une compréhension du monde, je puisse m’inscrire dans une réflexion sur les valeurs qui orientent et motivent nos actions pour un meilleur vivre ensemble et une société plus juste. »
L’étudiante en éthique a choisi de consacrer son mémoire de maîtrise sur les représentations du corps des femmes dans l’imaginaire transhumaniste. « J’ai grandi avec la science-fiction et si ce domaine est large, j’ai toujours été curieuse des cyborgs et des robots. Cette curiosité s’est muée en intérêt scientifique sur le transhumanisme qui me rappelait beaucoup de films, de séries et de livres que j’avais pu voir et lire. Mais dans cette culture visuelle, science-fictionnelle, post ou transhumaniste, je me suis vite demandé où étaient les femmes, quelle était leur place, leurs rôles, leurs esthétiques. En somme, je me questionne à savoir si le transhumanisme est la promesse d’un avenir meilleur et plus juste pour toutes les personnes qui s’identifient comme femme. »
Mme Jeandemange est dirigée par la professeure Dany Rondeau dans le cadre de son projet de maîtrise en éthique. « Avec mon projet, je souhaite faire avancer l’état des connaissances scientifiques sur l’impact du transhumanisme sur les représentations du corps des femmes », souligne l’étudiante qui a réalisé un baccalauréat en science politique et en droit à l’Université Lumière Lyon 2 de 2017 à 2020.
C’est en naviguant sur le Web que Léa Jeandemange a découvert l’Université du Québec à Rimouski. « Mais c’est la participation de l’UQAR au salon Destination Universités Québec qui m’a confortée dans mon choix », précise-t-elle. « J’ai choisi de venir étudier ici parce que le programme de maîtrise en éthique de l’Université a une option bioéthique et pour la taille de ses classes. Comme elles sont petites, c’est plus propice à l’apprentissage et aux échanges en classes et en dehors des classes. À l’UQAR, il y a un rapport plus humain entre l’université, les professeures, les professeurs et soi. On accompagne solidement et avec bienveillance les étudiantes et les étudiants dans leurs parcours. »
Léa Jeandemange prévoit terminer son mémoire de maîtrise en éthique à l’été 2023. « Par la suite, j’aimerais bien continuer à faire de la recherche. J’envisage d’ailleurs de réaliser un doctorat en éthique », conclut-elle.