Professeur en physiologie évolutive et changements globaux marins, Piero Calosi a été invité à prendre part à la COP27 présentée en Égypte. Il y présentera des recherches sur l’acidification des océans menée au Canada et d’autres enjeux liés aux changements climatiques.
La 27e Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP27) réunira les pays signataires de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) à Charm el-Cheikh, sur les bords de la Mer rouge, du 7 au 18 novembre 2022.
« Les changements climatiques et globaux sont un enjeu majeur pour notre planète et représentent un de plus grand défi de notre génération », indique le professeur Calosi. « Cette invitation à participer à la COP27 me permettra de partager nos avancées de recherche sur les impacts de l’acidification et le réchauffement des océans sur les organismes marins, notamment ceux vivant aux latitudes plus élevées, et une occasion unique d’échanger avec les parties prenantes, les décideurs et les législateurs sur les dernières découvertes scientifiques et leurs implications pour la conservation de la biodiversité marine et l’adaptation socio-éco-économique de communautés côtières. »
Le professeur Calosi a été invité à titre de coorganisateur du pavillon canadien sur l’acidification des océans qui sera tenu à la COP27. « Je vais participer à un événement qui traitera de l’acidification des océans et des mers au large du Canada. La conférence que je donnerai illustrera l’importance d’intégrer l’information sur la capacité des espèces marines d’évolué rapidement ou non aux changements globaux, dans le but de générer de prédictions sur leurs distribution et abondance plus fiable, en évitent les surestimations et les sous-estimations de leurs réponses», précise le professeur Calosi, dont la conférence intitulée « Impacts de l’acidification des océans et capacité d’adaptation des organismes marins ? » est prévue le 10 novembre.
Les travaux de plusieurs chercheuses et chercheurs de l’UQAR sont cités dans les rapports du GIEC, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat et ses impacts sur les organismes et écosystèmes de notre planète. Plus d’une vingtaine de contributions figurent d’ailleurs dans le rapport publié en avril dernier. « Chaque rapport compte de nombreuses contributions venant de l’UQAR, et en particulier du Département de biologie, chimie et géographie et de l’ISMER », conclut le professeur Calosi.
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