Il est médecin anesthésiste, il veut aussi être ingénieur. Finissant au baccalauréat en génie électrique, Sébastien Duquette a un parcours qui sort de l’ordinaire et qui vient d’être souligné par l’une des plus prestigieuses bourses Jean-Jacques Archambault remises par Hydro-Québec dans le cadre du programme de l’Institut en génie de l’énergie électrique (IGEE).
Originaire de Sherbrooke, Sébastien Duquette a entrepris ses études en génie à l’UQAR en 2019. Auparavant, il était anesthésiste à Sainte-Anne-des-Monts, une ville où il a passé une partie de son enfance. Avant son retour en Gaspésie en 2009, il a pratiqué la médecine à Matane et en Colombie-Britannique.
« Depuis que je suis enfant, les domaines de l’ingénierie et de la médecine m’intéressent », souligne M. Duquette. « J’avais donc la certitude que j’étudierais l’ingénierie un jour. Étudier loin de ma conjointe et de mes enfants n’était pas une option. J’ai choisi de commencer mes études à Rimouski quand les enfants ont quitté le nid familial. »
Pourquoi avoir choisi d’étudier au baccalauréat en génie électrique? « Il s’agit d’un domaine en pleine effervescence où j’ai la possibilité d’utiliser ma créativité, mon imagination et mes connaissances pour participer à l’effort collectif visant à trouver des solutions pour réduire notre impact environnemental », explique M. Duquette.
Coresponsable du projet Volt-Fast et du Club radioamateur UQAR, Sébastien Duquette vient d’obtenir l’une des plus prestigieuses bourses Jean-Jacques Archambault décernées aux étudiantes et aux étudiants de l’Institut en génie de l’énergie électrique. Un prix de 4000 $ accompagne cette bourse soulignant l’excellence du dossier universitaire.
Le partenariat établit entre l’IGEE et l’UQAR permet aux étudiantes et aux étudiants en génie électrique de l’Université de s’inscrire à l’Institut et de suivre des cours de spécialisation en génie de l’énergie électrique dans les locaux de Polytechnique Montréal. « Le programme de formation de l’IGEE est une occasion unique pour suivre des cours axés sur les tendances et les besoins de l’industrie », indique le professeur Maxime Berger, qui fait d’ailleurs partie du corps professoral de l’IGEE.
« Les diplômées et les diplômés de l’IGEE bénéficient d’une visibilité particulière auprès des partenaires industriels de l’Institut, ce qui leur permet souvent de trouver rapidement un emploi intéressant dans l’industrie électrique », observe le professeur Berger, qui est lui-même diplômé au baccalauréat en génie électrique de l’UQAR et de l’IGEE.
Sébastien Duquette va terminer ses études en génie électrique au printemps prochain. « J’ai eu l’impression de faire partie d’une famille en étudiant à l’Université du Québec à Rimouski, notamment en raison de l’accueil que j’ai reçu. De plus, j’ai pu maintenir une certaine proximité avec la mienne tout en étudiant. »
Le prochain défi professionnel de M. Duquette sera de joindre l’équipe d’Innovation maritime, qui se spécialise dans le développement de solutions pour des entreprises par la recherche appliquée et le transfert technologique. « Je suis ouvert à poursuivre des études aux cycles supérieurs en parallèle. Chose certaine, les défis ne manqueront pas! »
Le baccalauréat en génie électrique vise à former des ingénieures et des ingénieurs en mesure de concevoir, de réaliser, d’analyser et d’adapter des éléments et des systèmes électriques. La formation offerte à l’UQAR met l’accent sur la conception technique et l’intégration des systèmes pour permettre aux diplômées et aux diplômés d’être en mesure de planifier et de mettre en œuvre une panoplie de projets en génie électrique.
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