Nicolas Prévost
Étudiant au baccalauréat en éducation préscolaire et en enseignement primaire, campus de Rimouski
C’est à l’âge de 26 ans que j’ai décidé d’entreprendre des études universitaires afin de faire ce qui me tente depuis toujours, être enseignant. Cela faisait alors sept ans que j’étais sur le marché du travail, notamment comme journaliste et animateur à la radio. Mon expérience comme entraîneur de hockey a confirmé mon intérêt pour l’enseignement. Je veux donner à la prochaine génération ce que plusieurs enseignantes et enseignants m’ont donné, soit de bonnes valeurs, de la motivation et de la fierté. Si je devais définir l’UQAR en un mot, je dirais « bienveillance ». Je trouve que l’ensemble du personnel est à l’écoute des étudiantes et des étudiants. Le fait que ce soit une petite université permet aux professeures et aux professeurs d’avoir une relation plus rapprochée avec chacune et chacun d’entre nous.
— Nicolas Prévost
Trouver sa voie dans l’enseignement
Après avoir fait carrière en journalisme, Nicolas Prévost a effectué un virage professionnel à 180 degrés. L’étudiant au baccalauréat en éducation préscolaire et en enseignement primaire a trouvé sa voie en s’inscrivant à l’UQAR. Portrait d’un futur enseignant au parcours atypique.
Nicolas Prévost est né à Rimouski. À 26 ans, il a décidé d’effectuer un retour aux études après sept années sur le marché du travail, notamment comme journaliste et animateur à la radio. « Lorsque la pandémie est arrivée, j’avais un travail de bureau. Le temps que nous avons passé dans nos maisons m’a permis de réfléchir beaucoup sur moi et mon futur. J’ai discuté avec plusieurs personnes de mon entourage afin de trouver des réponses à mes questions. J’ai finalement pris la décision d’aller à l’université faire ce qui me tente depuis toujours, être enseignant. »
Ce goût d’enseigner n’est pas étranger à son expérience d’entraîneur de hockey. Pendant une dizaine d’années, Nicolas Prévost a enseigné notre sport national en plus d’être vice-président hockey de l’Association du hockey mineur de Rimouski. Depuis le début de l’année, il est entraîneur adjoint pour les Pionnières hockey du Cégep de Rimouski.
« Je veux donner à la prochaine génération ce que plusieurs enseignantes et enseignants m’ont donné, soit de bonnes valeurs, de la motivation et de la fierté », explique M. Prévost. « Mon expérience comme entraîneur sportif m’a permis de savoir que j’allais aimer l’enseignement. Et il y a plusieurs similitudes entre le travail d’enseignant et celui d’animateur et de journaliste. »
C’est à l’automne 2021 que M. Prévost a entrepris son baccalauréat en éducation préscolaire et en enseignement primaire. « J’adore mes études. Si je devais définir l’UQAR en un mot, je dirais « bienveillance ». Je trouve que l’ensemble du personnel est à l’écoute des étudiantes et des étudiants. Le fait que ce soit une petite université permet aux professeures et aux professeurs d’avoir une relation plus rapprochée avec chacune et chacun d’entre nous. En aucun temps je me suis senti seul, tout le monde est présent et a à cœur la réussite de chacun. Je suis reconnaissant d’être ici », souligne celui qui s’implique en outre dans le conseil de module de son programmes d’études.
La Fondation Desjardins a attribué une bourse d’études à M. Prévost pour sa persévérance et son engagement dans son milieu. Il s’agit d’une belle marque de reconnaissance pour le parcours et la détermination de l’étudiant en sciences de l’éducation. « J’ai eu plusieurs embûches tout au long de mes études primaire et secondaire, et aussi au cours de ma vie professionnelle. D’être rendu à l’université en éducation est une énorme réussite et une fierté pour moi. Après mon baccalauréat, je veux être enseignant ici, à Rimouski. Et qui sait, peut-être que je poursuivrai un jour avec une maîtrise, mais une étape à la fois! »