Ibroihim Saïd Charafdine a posé ses valises à Rimouski pour entreprendre une maîtrise en développement régional et territorial. Diplômé en économie, l’étudiant profite de ses études à l’UQAR pour se pencher sur les enjeux liés à la mise en valeur du parc national de Mohéli, aux Comores, sur le plan du tourisme, de la protection de l’environnement et du respect des communautés avoisinantes.

Originaire de Ntsoudjini, une ville de l’île de la Grande Comore, Ibroihim Saïd Charafdine s’intéresse depuis plusieurs années au développement durable en milieu insulaire. « J’ai toujours voulu comprendre les enjeux environnementaux dans les espaces insulaires et les défis qu’ils posent à leurs communautés. Avec mon projet de recherche de maîtrise, je veux faire ma part pour promouvoir le tourisme durable dans ces îles. » 

Dirigé par la professeure Daniela Moisa, M. Charafdine a entrepris sa maîtrise en développement régional et territorial au trimestre d’hiver 2022. « J’ai choisi cette formation pour avoir une perspective globale du développement régional et territorial tout en me donnant une compréhension des défis sociétaux que font face le Québec et le monde en général. Avec mon projet de recherche, je souhaite cerner les enjeux de protection sociale et environnementale du tourisme durable, mais aussi d’entrevoir les perspectives sur le tourisme spatial insulaire dans le parc national de Mohéli et de faire avancer les connaissances en sciences sociales. » 

Ibroihim Saïd Charafdine en compagnie de la professeure Daniela Moisa.Titulaire d’une licence en économie générale et d’une maîtrise en économie internationale de l’Université Felix-Houphouët Boigny d’Abidjan, Ibroihim Saïd Charafdine est impliqué dans divers projets communautaires aux Comores. « Je suis quelqu’un qui se soucie profondément des enjeux communautaires. Ma maîtrise en développement régional et territorial est liée à mes deux centres d’intérêt, soit l’économie et le tourisme durable. En outre, ma maîtrise s’arrime avec mes ambitions futures, soit de promouvoir le tourisme comorien durable auprès de la population canadienne, notamment celle du Québec. » 

L’étudiant en développement régional est d’ailleurs l’un des artisans d’un projet de promotion du patrimoine culturel et du tourisme durable de sa ville natale. Il est également bénévole de l’organisme Accueil et Intégration Bas-Saint-Laurent (AIBSL) et membre-étudiant de l’Institut sur le patrimoine culturel (IPAC).

Après ses études à l’UQAR, Ibroihim Saïd Charafdine entend mettre sur pied un projet de promotion touristique des Îles Comores. « Je veux aussi faire connaître les résultats de mon projet de recherche à la population avoisinante du parc national de Mohéli et réaliser des projets jumelant les villes de Rimouski, Abidjan et Moroni. »