Des chercheuses et des chercheurs de l’Université du Québec à Rimouski viennent d’obtenir près de 1,5 M$ pour réaliser trois projets de recherche en santé pour la reprise postpandémique. Ils sont dirigés par les professeures en sciences infirmières Mahée Gilbert-Ouimet et Geneviève McCready ainsi que le professeur Dave Bergeron.
Ce nouveau financement fait suite à un appel de projets lancé à l’ensemble des universités du Canada. « L’expertise de l’UQAR en sciences de la santé est de plus en plus reconnue. Les projets financés dans le cadre de cet appel spécial de projets montrent bien que les professeures et les professeurs de l’Université sont en mesure de se démarquer grâce à la pertinence de leurs travaux et à la qualité de leurs projets de recherche qui portent sur des enjeux importants pour la société », observe le doyen de la recherche, Pietro-Luciano Buono.
Titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur le sexe et le genre en santé au travail, la professeure Mahée Gilbert-Ouimet mènera un projet international (Canada, France et Pérou) visant à développer une solution numérique au service de la relance postpandémique et de la santé mentale au travail. Avec son équipe, la professeure Gilbert-Ouimet créera un premier prototype numérique pour identifier et cibler les actions requises pour réduire le stress au travail et ainsi accroître la santé et le bien-être des travailleuses et des travailleurs. Au Canada, pas moins de 500 000 travailleuses et travailleurs s’absentent du travail chaque semaine pour des problèmes de santé mentale.
Le professeur Dave Bergeron et une équipe de cochercheurs et collaborateurs autochtones et allochtones vont réaliser un projet qui marie les arts, l’audiovisuel et la promotion de la santé mentale dans une perspective de mobilisation des communautés autochtones en Amérique du Sud. Des acteurs de communautés autochtones Quechua du Pérou et Gunadule en Colombie participeront, avec l’équipe du professeur Bergeron, à ce projet qui vise à utiliser les arts et l’audiovisuel pour faciliter le développement, au sein des communautés, des pistes de solutions qui tiennent compte des approches et des méthodologies autochtones et occidentales et à, ensuite, se les partager entre communautés autochtones.
Pour sa part, la professeure Geneviève McCready pilotera une recherche-action participative portant sur l’amélioration des conditions du travail du care, soit l’activité de prendre soin d’autrui. Par l’intermédiaire de médiums artistiques, les citoyens, travailleuses du care, gestionnaires du réseau de la santé et des services sociaux et décideurs politiques du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine miseront sur la transformation structurelle nécessaire pour créer un système alternatif et durable à la survie du care. Ce projet fait partie d’un projet international, en incluant des comparaisons avec le travail de care réalisé au Brésil et en France.
En tout, 61 projets de recherche ont été retenus à l’échelle du Canada dans le cadre de ce concours « Recherche pour la reprise post-pandémique 2022 » dont le budget était de 30 M$. Les projets ont été dévoilés récemment par le ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, François-Philippe Champagne, et le ministre de la Santé, Jean-Yves Duclos. Le financement total obtenu par les équipes de l’UQAR est de 1 469 651 $.
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