Des étudiantes et des étudiants au baccalauréat en travail social ont eu la chance de se mettre dans la peau d’intervenantes et d’intervenants de la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) dans le cadre d’un laboratoire immersif. Une expérience formatrice qui leur a permis de mettre en pratique leurs connaissances acquises en classe.
Ce laboratoire immersif a pris la forme de mises en situation lors desquelles le comédien Sylvio Archambault jouait le rôle d’un parent. « Les étudiantes et les étudiants ont pu expérimenter comment se déroule des interventions dans un contexte de protection de la jeunesse. Le laboratoire immersif permet de se rapprocher le plus possible de la réalité et de mieux comprendre le rôle d’un travailleur social ou d’une travailleuse sociale de la DPJ », explique la professeure en travail social Catherine Turbide.
Les mises en situation se sont déroulées sous la supervision de professeures et d’intervenantes d’expérience issues de la protection de la jeunesse. « Ce fut pour moi une occasion en or pour évoluer, pour sortir de ma zone de confort, pour me pratiquer à intervenir ainsi que pour co-construire et co-réfléchir en lien avec l’intervention en protection de la jeunesse, qui me faisait auparavant un peu peur. Cela m’a permis de faire des liens avec certains acquis plus théoriques et avec certaines expériences d’intervention antérieures en plus de modifier ma vision et mes croyances quant à la protection de la jeunesse », mentionne Christina Pelletier-Turcotte.
« Le laboratoire immersif a été l’une des expériences les plus stimulantes de mon parcours universitaire en travail social », souligne Mackendy Nazaire. « Hormis le fait que cela se passait à l’intérieur d’une salle de l’université, tout me faisait penser comme si je vivais une vraie expérience comme travailleur social dans un contexte de la DPJ. D’autant plus que des professionnelles du milieu étaient sur place pour répondre à nos questions au besoin. »
Le fait que le laboratoire immersif soit réalisé avec un comédien professionnel a fait en sorte que les simulations étaient très réalistes, observe Ariane Beauregard. « Le comédien était génial et les intervenantes de la DPJ nous ont donné des trucs très concrets. Ce n’était pas la première fois que je voyais le processus DPJ, mais on précisait vraiment les étapes et les rôles, ça m’a permis de mieux comprendre. Avec le Laboratoire immersif, on apprend à mieux connaitre notre propre couleur d’intervenante. Ça m’a permis de réfléchir à quel style d’intervenante j’ai envie d’être et de devenir. »
L’activité de laboratoire immersif a eu lieu aux campus de Rimouski et de Lévis respectivement le 4 mai et le 5 juin. Le Réseau universitaire intégrée de santé et de services sociaux de l’Université Laval, de la Direction de la protection de la jeunesse du Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) du Bas-St-Laurent et du CISSS Chaudière-Appalaches de même que l’UQAR sont partenaires de ce projet pilote.
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